70 ans après qu’une guerre sanglante ait laissé des séquelles psychologiques graves, des pays à feu et à sang, l’Organisation des Nations Unies vit le jour. Créée dans l’objectif direct de remplacer la « Société des Nations » qui n’a pas pu éviter cette hécatombe (la Seconde guerre mondiale) désastreuse et déshumanisante qui a fait des millions de morts. L’ONU se devait d’être la garante de la paix dans un monde ruiné, un monde bipolaire et un monde à venir tout en assurant la coopération internationale.
Progrès et échecs ont marqué indélébilement l’histoire de l’humanité avec une ONU parfois impuissante ou trop occupée à gérer les querelles intestines des grandes puissances. Aussi, nous sommes à même de nous demander comment fonctionne l’ONU ? Quelles ont été les retombées positives et négatives de l’ONU dans certains pays notamment la Syrie, le Mali et particulièrement Haïti ? Quels sont les objectifs déjà atteints par l’ONU ? Quel rôle a l’Onu dans les jours futurs ? Autant de problématiques non élucidées qui témoignent d’une certaine faiblesse et d’une procrastination invétérée dans l’agir. Suggérée par le Président des États-Unis, Franklin D. Roosevelt, l'expression « Nations Unies » est apparue au cours de la Seconde guerre mondiale. Au printemps 1945, les représentants de 50 pays se sont rencontrés lors de la Conférence de San Francisco en vue d’élaborer la Charte des Nations Unies. Une fois la Charte signée le 26 juin 1945, l’Organisation des Nations Unies a été instituée le 24 octobre 1945 suite à la ratification de ladite charte par les Etats-Unis, l’URSS, la Chine, le Royaume-Uni et les autres pays signataires. Au lendemain de la 2eme guerre mondiale, un tableau sombre reflète le bilan de guerre : -Plus de 40 à 50 millions de morts, à peu près autant de civils que de militaires dont 6 millions de Juifs -Diminution de la population active -Dégâts matériels considérables -Ruine de l’économie de plusieurs pays -Nouvelle cartographie du monde -inflation galopante -taux de chômage élevé Face à une Europe détruite, plombée par une économie en déficit, le plan Marshall fut laborieusement élaboré par les Etats-Unis pour la reconstruction du Vieux Continent et empêcher au communisme de prendre racine en Europe de l’Ouest. Du moins, c’était la version officielle, nous ignorons les intérêts cachés. C’est dans cette optique qu’une aide massive fut accordée à l’Europe occidentale par les Etats-Unis d’Amérique au vu et au su de l’Europe de l’Est, proche de l’URSS communiste, plus que jamais rivale d’une Amérique capitaliste. Dès lors se dessinaient les prémices de ce qui allait devenir une guerre idéologique, stratégique, politique, à distance ; la Guerre Froide au nez et à la barbe de l’organisation onusienne. Instrument permettant de maintenir la paix et d’assurer la coopération internationale, l’ONU se compose de six organes principaux, dont les plus importants sont l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité. L’Assemblée générale permet aux différents membres de délibérer sur des questions n’émanant pas des compétences du Conseil de Sécurité. Ce dernier, dont les cinq membres permanents sont les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, la France et la Chine, a pour mission de maintenir la paix et la sécurité du monde. Malheureusement, avec le début de la Guerre Froide, l’ONU s’est heurtée au veto abusif de l’URSS et des USA qui sont devenus des puissances rivales et championnes en matière d’espionnage entraînant ainsi l’ONU dans une situation ambigüe telle une mère trop sensible, que dis-je trop faible même pour punir ses deux enfants fautifs. Dans ce contexte déjà alimenté par la dissuasion nucléaire, l’ONU ne trouva pas mieux à faire que de scinder la Palestine donnant ainsi naissance à l’actuel Israël, un état Juif dont l’existence même est incessamment menacée par ses voisins arabes. Cette épineuse situation de menace constante et existentielle a poussé Israël a mené en 1967 des frappes préventives contre la Jordanie, l’Egypte et la Syrie. Durant cette guerre appelée « Guerre de Six Jours », L’Egypte perdit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie, le plateau du Golan, et la Jordanie fut amputée de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. C’est ainsi que naquit l’hostilité israélo-arabe marquée par les escalades de tension relatives aux colonies de peuplement implantées dans les territoires occupés. Cette menace de destruction d’Israël persiste encore aujourd’hui via les rivalités entre Israël et les pays arabes. Pourquoi l’Onu n’a t-elle toujours pas remédié à ce problème ? N’a t-elle pas identifié les obstacles à cette paix ? On se le demande chaque jour. Qui vivra, verra pourvu que l’Apocalypse ou la bêtise humaine pourtant infinie lui laissent le champ libre. A suivre..... Fabrice FILS AIME PCEMII
5 Commentaires
C'est en écoutant un tube très populaire de Britney Spears, "Stronger", et en me balançant dans tous les sens, qu'une petite question m'est venue à la tête : d'où venait la musique??? Sautant de mon lit, un petit clic sur le web, et je trouvais déjà pleins d'idées. D'autres y avaient pensé avant moi alors je partagerai volontiers avec vous mes trouvailles. Voyons, comment commencer ? Je ne connais pas la méthode la plus appropriée donc je vais m'y prendre de la manière suivante.
Saviez-vous que la musique est beaucoup plus qu'un passe-temps? La musique peut tout aussi bien être votre antidépresseur, votre bouée de sauvetage, votre ancre, votre équilibre .... Mais avant tout la musique est en nous, elle fait partie de nous. Un cœur qui bat, un rire de gorge peuvent être aussi mélodieux qu'un tube de Beyoncé. Comme pour la chanson de "U are my rock" c'est aussi de la musique. Les sons les plus primitifs sont en nous. Nous sommes de la musique ! Claquer la langue, taper des mains et des pieds, claquer des dents, et on a déjà un hit presqu'aussi top que "bitch better have my money" de Rihanna. On donne le ton à chaque petit bruit. Apprenons à écouter chaque son pur, baroque ou simple. N'écoutons pas de la musique pour écouter, pour être tout simplement "up to date" mais écoutons pour ressentir, pour apprécier. Faites de votre musique votre pilier. Avant, la musique était plus qu'un moyen de s'en mettre plein les poches. C'était avant tout aimer, apprécier, faire de la musique son compagnon fidèle. La musique avait plus de sens critique; on reconnaissait presque facilement une personne sachant chanter. De nos jour, c'est fou et ça dérange comme tout le monde croit pouvoir chanter, créer une mélodie, en proférant des paroles dénuées de sens y ajoutant un béat qui plaît. Où est cette petite étincelle qui nous touchait avant, qui nous rendait vraiment accroc, dépendant même ? Aujourd'hui, il faut surtout que "mizik la fè hit" pour l'écouter. Il faudrait vraiment qu'on recommence à se poser des questions sur ce qu'est vraiment la musique, la bonne musique. La musique peut être à votre porte par un simple toc ! Toc ! Qui sait! Il suffit d'entendre ce petit appel qui nous invite à écouter encore et encore une musique. Je suis sûre que beaucoup n'écoutent pas l'opéra ou les tubes des années 70 et 80. Écoutez et vous verrez comme c'est beau et pur. Tel est le vrai sens de la musique. Neyssa INNOCENT PCEM I "Animal", terme générique attribué à tous les êtres vivants organisés. Il vit, agit et se meut de lui-même. L’animal dans la pensée, la rationalité, l'action rationnelle, la réflexion…ramène son essence à l’espèce humaine.
Au premier cri, l'homme s'érige comme une feuille blanche. Sa personnalité, son comportement, sa manière de penser au sein de la société sont encore inexistants, d'où cette presque maxime qui dit: “Chaque animal est ce qu’il est; l’homme seul n’est absolument rien, ce qu’il doit être, il le devient”. La nature humaine n’est absolument rien si ce n’est un ensemble de germes et de virtualités. Dans cette optique, la culture peut être considérée comme étant la destination naturelle de l’homme pour son devenir au sein de la société. Face au “dessein naturel” s’accomplissant à l’insu de l’homme, nous nous retrouvons comme acteur conscient et volontaire. Le développement naturel de l’homme face au progrès de la civilisation lui est extorqué “pathologiquement”, son évolution ne dépend nullement de lui ! Il n'existe aucun homme par héritage biologique, mais plutôt par héritage chromosomique culturel. La culture s'établit comme essentielle à notre devenir d’homme. “Être cultivé” doit être pour nous une obligation de l'avenir avant d’être une vocation morale. “Je suis cultivé, suis-je pour autant un homme?” Si la culture doit être considérée comme l’un des substrats primordiaux pour aboutir à la solution d’humanisation, pourquoi certains intellectuels seraient-ils vus comme des barbares? En effet, ces hommes se considérant comme des tenants de l'absolu intellectuel font fort de tenir tête à tout. Ils interviennent sur tout ce que l'homme peut penser, s'établissent tels des arrivistes, des arrivistes du savoir faisant fi de la réalité flagrante du fait qu'ils n'en posséderont jamais la totalité. Leur arrogance, leur caractère prétentieux et audacieux alors qu’ils sont pleinement conscients de leur propre témérité, les réduit au stade de simples idiots. Certes, l’inculte est condamné à être un humain à l’état végétatif comme avancé tantôt. Cependant, il est tout de même impossible de tout savoir et de se considérer comme le plus cultivé... En somme, l'homme est ce qu'il est par son devenir en toute dépendance de la culture. Nous sommes donc les architectes de notre vie, le plan doit tourner autour de notre niveau de sagesse. A tête bien pleine au départ, travaille pour partir la tête bien faite à la fin. Giscard Gilles PCEM II |
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INTERMED
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Mai 2019
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