La vie de couple… Beaucoup ont peur de s’y lancer, d’autres y arrivent mais au moindre obstacle désistent, et une minorité lutte pour y survivre. En effet, ce n’est point aisé la vie à deux : des compromis, la tolérance, des sacrifices… Tant de concessions à faire!
Ne serait-il pas mieux de mener sa barque en solo ? « Oser la vie à deux, c’est avoir une confiance positive en soi, en l’autre et dans le couple. C’est la création d’une œuvre originale à deux. » Cette citation de Fréderic Franget suscite la confiance, pas seulement en soi mais également en son partenaire et à la relation partagée. Cependant comment se fier à quelqu’un qu’on connait en réalité à peine ? Ceci nous amène à la première étape de toute relation amoureuse qui est de connaître réellement la vie de l’autre. L’histoire de chacun est nécessaire pour éviter les malaises, mieux comprendre les réactions du conjoint face à certaines situations. Les moments présents sont tous aussi importants que des faits marquants du passé puisqu’ainsi nous nous épargnons l’angoisse quotidienne concernant notre moitié comme : ‘’Il se fait tard, pourquoi n’est-il pas encore là? Il y a eu des tirs à bout portant à Delmas, y était-il à cette heure ’’ ? Hélas, la connaissance ne se limite pas uniquement à cela : Quelles sont ses aspirations ? Comment puis-je l’aider à atteindre son but ? Telles sont les questions auxquelles chacun devrait pouvoir répondre. Ainsi vous connaîtrez les besoins de votre conjoint et vous le comprendriez mieux. Sachez que le plus grand bonheur c’est d’être entendu et compris par l’être aimé. La complicité et la tendresse étant le ciment des relations amoureuses, constituent deux facteurs qui permettent d’identifier des couples dans une foulée. Elles ont tendance à faiblir parfois en laissant la distance s’immiscer entre les deux jusqu’à oublier les plaisirs d’antan. Il est toujours bon de se rappeler mutuellement les bons plaisirs vécus, raffermir les liens qui unissent les amoureux. L’erreur fondamentale serait de s’écarter des tentatives de rapprochement des besoins de son conjoint. A la suite d’une dispute, se renfermer sur soi est une mauvaise attitude, faites-vous pardonner ou pardonner à votre bien-aimé. Surmontez vos différends, discutez-en. Tout ceci permettra de maintenir une connexion surtout par les marques d’affection : (câlins tous les matins, des fleurs juste pour lui rappeler que vous comptez à ses yeux, un refrain de sa chanson préférée pour lui souhaiter bonne nuit). Parfois on a peur de s’en remettre à l’autre, de se laisser guider ; à titre d’exemple : le choix du restaurant pour la Saint -Valentin ou un cadeau en commun pour grand-mère. Sachez que cela peut se révéler apaisant de laisser votre partenaire mener la danse. Il pourrait vous surprendre et vous permettre d’apprendre plus de lui et mettre un peu plus de piment dans votre vie. Cependant, il faudrait une alternance du rôle de guide pour l’équilibre dynamique du couple. Il y a des moments où rien ne va. Vous sombrez dans la routine, tout devient décevant. Certes, vous avez le droit de vous plaindre mais ne franchissez pas les limites en blâmant votre bien-aimé(e). Le désaccord n’empêche pas la politesse ou la bienséance. La meilleure option serait de résoudre ce qui peut l’être. Chacun a des rêves, des projets, des folies. Savez-vous de quoi rêve votre partenaire ou chérissez-vous un rêve commun ? Être bien imbu de ces faits et le respect des rêves de l’autre est primordial pour l’équilibre de la relation. Ne faites pas obstacle à la réalisation des projets personnels. Lâchez les freins. Renforcez votre couple en y apportant un soutien mutuel. Souvent un couple est confronté à des situations suscitant un compromis telles : la religion, les sorties avec des amies, les visites familiales. Ne soyez pas de marbre, trouvez une longueur d’onde propice pour une entente où les 2 parties seront satisfaites ; votre couple n’en sera qu’heureux. Quelqu’un m’a dit un jour que la meilleure arme d’une relation durable reste le dialogue et la sincérité et que ses pires ennemis sont le mépris, la fuite et l’intolérance. Il ne vous en sera demandé aucun sou si vous conscientisez à maintenir la flamme de votre vie à deux pour une durée indéfinie. Alors n’hésitez pas, foncez !! ‘’La vie est un long chemin, à quoi bon marcher seul, quand on peut le parcourir main dans la main !.’’ Maxalesis Wilbine Belliot Jacquet DCEM4
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<<Faites-vous dépister. Le diabète peut causer votre mort>>, tel est le message lancé par la Fondation haïtienne du diabète et des maladies cardio-vasculaires (FAHDHIMAC) en l’occasion de la Journée mondiale du diabète, ce 14 novembre. A l’heure actuelle, cette maladie persiste et continue à susciter crainte, peur, colère, désolation et superstition. Fort souvent, nous oublions de nous prendre en charge, de faire des préventions. Au final, par mauvaise habitude, ignorance et négligence, c’est un parent, un proche qui en paie les frais et ceci chèrement. Que représente le diabète en réalité ? Qu'est-ce-que le diabète? Le diabète est d’après l’OMS, une maladie chronique qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou que l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang : la glycémie. L’hyperglycémie, ou concentration sanguine élevée de sucre, est un effet fréquent du diabète non contrôlé qui conduit avec le temps à des atteintes graves de nombreux systèmes organiques et plus particulièrement des nerfs et des vaisseaux sanguins1. En 2014, 8,5% de la population adulte (18 ans et plus) était diabétique. En 2012, le diabète a été la cause directe de 1,5 million de décès et l'hyperglycémie a causé 2,2 millions de décès supplémentaires2. Diabète de type 1 Le diabète de type 1 (précédemment connu sous le nom de diabète insulino-dépendant ou juvénile) est caractérisé par une production insuffisante d’insuline et exige une administration quotidienne de cette dernière. La cause de diabète de type 1 n'est pas connue, et en l'état des connaissances actuelles, il n'est pas évitable. Les symptômes sont les suivants: excrétion excessive d’urine (polyurie), sensation de soif (polydipsie), faim constante, perte de poids, altération de la vision et fatigue. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement. Diabète de type 2 Le diabète de type 2 (précédemment appelé diabète non insulino-dépendant ou diabète de la maturité) résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Le diabète de type 2 représente 90% des diabètes rencontrés dans le monde. Il est en grande partie le résultat d’une surcharge pondérale et de la sédentarité. Ses symptômes peuvent être les mêmes que ceux du diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués. De ce fait, la maladie peut être diagnostiquée plusieurs années après son apparition, une fois les complications déjà présentes. Récemment encore, ce type de diabète n’était observé que chez l’adulte mais on le trouve désormais aussi chez l’enfant. Diabète gestationnel Il se caractérise par une hyperglycémie, c’est-à-dire une élévation de la teneur en sucre du sang, avec des valeurs supérieures à la normale, mais inférieures à celles posant le diagnostic de diabète, apparaissant pendant la grossesse. Les femmes ayant un diabète gestationnel ont un risque accru de complications pendant la grossesse et à l’accouchement. Leur risque ainsi que celui de leur enfant, d’avoir un diabète de type 2 à un stade ultérieur de leur vie augmente également. Il est très souvent diagnostiqué au cours du dépistage prénatal et non pas suite à des symptômes. Notons qu’il existe aussi des diabètes dits « secondaires », provoqués par une autre maladie comme le cancer du pancréas, les antécédents de malnutrition ou par certains médicaments. Altération de la tolérance au glucose et de la glycémie à jeun L’altération de la tolérance au glucose et de la glycémie à jeun sont des affections intermédiaires qui font la transition entre normalité et diabète. Les personnes qui en sont atteintes sont exposées à un risque élevé d’évolution vers un diabète de type 2, même si ce dernier n’est pas inévitable. Dans le corps, la régulation de la glycémie est assurée grâce à un équilibre permanent entre différentes substances principalement hormonales.
Les 3 états de la glycémie. Savoir quand son taux de glucose est élévé Hypoglycémie Inférieur à 0.60g/l Glycémie normale A jeun : entre 0.70g/l et 1.10g/l 1h30 après un repas : inférieur à 1.40g/l Hyperglycémie à jeun Supérieur à 1.10g/l Parvenir à l'équilibre glycémique suppose de comprendre les mécanismes et les circonstances qui font varier la glycémie. Facteurs de risque Il n’y a pas de cause unique au diabète de type 2, mais plutôt un regroupement de facteurs qui augmentent le risque de développer la maladie. Voici les facteurs de risques les plus communs du diabète de type 2 :
Quelles sont les conséquences habituelles du diabète? Avec le temps, le diabète peut endommager le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs.
Prévenir le diabète, oui c’est possible ! Prévenir, c'est poser des actions pour éviter que quelque chose ne se produise. De nombreuses pistes ont déjà été explorées pour prévenir l’apparition d’un diabète de type 1, sans grand succès jusqu’ici. Des suppléments alimentaires comme la vitamine D ou l’éviction du lait de vache par exemple se sont montrés inefficaces. Des médicaments agissant sur les cellules immunitaires ont parfois montré une certaine efficacité, mais administrés tardivement ils n’empêchent pas l’apparition du diabète et ne sont pas sans risque et effet secondaire. Une recherche est en cours pour évaluer si l’administration orale d’insuline précocement à des enfants à haut risque de diabète de type 1 peut prévenir le déclenchement de la réaction immunitaire contre les cellules productrices d’insuline et ainsi l’apparition du diabète. L’idée est celle d’une désensibilisation à l’insuline, comme pour les allergiques à une substance, afin de rendre les lymphocytes tolérants à l’insuline et ainsi empêcher la destruction des cellules productrices d’insuline. En d’autres termes, l’espoir serait de développer un « vaccin » sous forme de comprimés d’insuline à administrer à de très jeunes enfants à haut risque de diabète de type 1, pour éviter la réaction auto-immune destructrice. Il reste à prouver qu’une telle stratégie est efficace dans la prévention du diabète de type 1 Dans le cas du diabète de type 2, il est possible d'agir concrètement en modifiant ses habitudes de vie. Ces actions peuvent permettre la prévention de la maladie, ou du moins en retarder l'apparition, ainsi que les complications associées.
Diagnostic et traitement On peut poser un diagnostic précoce à l’aide d’un test sanguin relativement peu coûteux. Le traitement du diabète impose d'avoir un régime alimentaire sain et de pratiquer une activité physique ansi que de réduire la glycémie et les autres facteurs de risque de lésion des vaisseaux sanguins. L’arrêt du tabac est également important pour éviter les complications. Vivre avec le diabète : une lutte possible qui requiert des exigences au quotidien Conseils pour vous aider à contrôler votre glycémie et votre poids • Pour une personne diabétique, l’activité physique apporte de nombreux bénéfices. Pour retirer le maximum de bénéfices, voici quelques recommandations: - Pratiquez 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée (marche d’un pas rapide, natation, aquaforme, danse, bicyclette, etc.) la plupart des jours de la semaine. Cette activité peut également être fractionnée en séances de 10 minutes; - Ajoutez-y deux séances par semaine d’exercice contre résistance, à l’aide de bandes élastiques ou de faibles poids; - Profitez de vos activités utilitaires (entretien ménager, jardinage, etc.) pour bouger et privilégiez des modes de déplacement actifs (marche, bicyclette, patin à roues alignées, etc.). • Prenez trois repas équilibrés par jour. Évitez de sauter un repas. Les collations ne sont pas toujours nécessaires. Cependant, si vous avez faim entre les repas ou que vos médicaments antidiabétiques le requièrent, prenez une collation de bonne valeur nutritive. Exemples: - En journée : 1 fruit frais ou 175 g (3/4 tasse) de yogourt; - En soirée : 1 tranche de pain grillé avec 15 ml (1 c. à table) de beurre d’arachide ou 250 ml (1 tasse) de lait. Les crudités peuvent être consommées à tout moment de la journée ! • Prenez vos repas et vos collations à des heures régulières. Espacez vos repas de 4 à 6 heures et, s’il y a lieu, prenez vos collations de 2 à 3 heures après les repas. • Optez pour des aliments riches en fibres : pains à grains entiers, céréales riches en fibres, légumineuses, riz brun, pâtes de blé entier, fruits, légumes, noix et graines. • Limitez votre consommation d’aliments sucrés peu nutritifs: beignes, biscuits, boissons aux fruits, boissons gazeuses, bonbons, cassonade, céréales sucrées, chocolat, confitures, gâteaux, mélasse, miel, pâtisseries, sirops, sucre, tartes, etc. Si vous en consommez, prenez de très petites portions et faites-le de façon occasionnelle. • Buvez régulièrement de l’eau pour étancher votre soif. Optez pour l’eau comme boisson au quotidien. • Si vous utilisez des substituts du sucre (ex. : aspartame, cyclamates, saccharine, sucralose, stevia) ou des produits alimentaires qui en contiennent, faites-le avec modération. • Si vous consommez de l’alcool (vin, bière, spiritueux), faites-le en mangeant. Limitez-vous à une ou deux consommations par jour et ne le faites pas tous les jours. Les boissons alcoolisées peuvent faire augmenter ou diminuer votre glycémie. De plus, elles peuvent entraîner un gain de poids, car elles sont une source de calories. Il est recommandé de vérifier avec votre médecin s’il y a des contre-indications à consommer de l’alcool dans votre situation. Le diabète : entre espoir et désespoir ? Il est toujours préférable de prévenir au lieu de guérir. Dans le cas du diabète, d’importants progrès ont été réalisés notamment avec la pompe à insuline et actuellement on réalise des expérimentations pour créer un pancréas artificiel. Il ne s’agit pas d’un faux organe qui serait implanté dans le patient, mais d'une technologie externe, destinée à pallier la perte de sécrétion d'insuline par l'organe défaillant. Le dispositif est constitué de trois composants clés : un capteur, une pompe et un algorithme. Le capteur sous-cutané mesure la glycémie du patient en continu. La pompe perfuse l'insuline – elle aussi en continu – par l’intermédiaire d’une fine tubulure positionnée sous la peau. Ces deux composants sont déjà commercialisés, disponibles pour les diabétiques. L'enjeu du pancréas artificiel réside aujourd'hui dans la troisième partie du système : l’algorithme capable de faire le lien entre le capteur et la pompe de façon automatique. De nombreuses équipes scientifiques développent ainsi des algorithmes performants, capables de recevoir les données du capteur et de les interpréter pour calculer directement la quantité d'insuline à injecter, le tout étant embarqué dans un boitier de type smartphone. Parmi eux, celui correspondant à un projet européen auquel participe une équipe Inserm de Montpellier* vient de faire l'objet d'une des études les plus longues jusqu’ici réalisées en vie réelle : vingt adultes ont été équipés de ce pancréas artificiel et ont repris une vie normale durant un mois. Le contrôle automatisé de leur glycémie 24 heures sur 24 durant cette période était aussi bon que lorsque le dispositif n'était utilisé que la nuit : le temps passé sous le seuil maximal de glycémie autorisé était aussi long, et la fourchette dans laquelle variait la glycémie au cours de la journée était réduite. Ces données permettent d'espérer une commercialisation prochaine du dispositif. Il est temps de commencer ou de continuer à appliquer les mesures préventives en rapport avec le diabète en vue de préserver la santé et pourquoi pas, sauver des vies ? Certes, une vie ne vaut rien, pour citer l’autre, mais rien ne vaut une vie. Fabrice FILS-AIME étudiant en DCEM1 Sources 1Definition, diagnosis and classification of diabetes mellitus and its complications. Part 1: Diagnosis and classification of diabetes mellitus. Organisation mondiale de la Santé, Genève, 1999. Report Number: WHO/NCD/NCS/99.2. 2Rapport mondial sur le diabète Organisation mondiale de la Santé, Genève, 2016. Agence de santé et services sociaux de la Mauricie et du Centre du Québec. (2011). PRIISME diabète, Module 6 : L’alimentation [En ligne] Repéré à http://www.agencesss04.qc.ca/Diabete/pages/PDFs/Module6.pdf Diabète Québec. Ministère de la santé et des services sociaux du Québec. (2014). Coup d’œil sur l’alimentation pour la personne diabétique. De nos jours, on fume à tout âge. Il n’est plus rare de voir un jeune de seize ans fumer sa cigarette dans les festivités populaires. En Haïti, la situation est alarmante. Certains parents haïtiens demandent à leur jeune enfant, âgés parfois de moins de dix ans, de leur allumer leur cigarette. Et pour le faire, l’enfant doit nécessairement inhaler quelques bonnes bouffées. Certes, durant les dernières décennies la consommation de tabac a diminué dans le monde, elle a considérablement décliné entre 1997 et 2003 pour se stabiliser à l’heure actuelle (voir Barbara Bates page 310) , toutefois cela n’ empêche pas que l’utilisation du tabac dans le monde nous effraie. La situation s’avère dégénérative et alarmante. Malgré tous les efforts de l’Organisation mondiale de la Sante (OMS) pour sensibiliser les gens en ce qui a trait aux effets et au danger que représente le tabac pour nos sociétés, de récentes études ont démontré que très peu de gens en particulier des fumeurs, connaissent ou sont conscients des risques de ce produit. Qu’en est- il concrètement?
Le tabac est une plante tropicale naturelle originaire d’Amérique du Sud. La plante est de la même famille que la tomate, l ‘aubergine et la pomme de terre. Il en existe 68 espèces de par le monde et la plus cultivée est la nicotiana tabacum. L’une des particularités de cette plante c’est qu’elle a la capacité de pousser sur des terrains en friche et même des sols délaissés. Le tabac est une substance psychoactive qui a un pouvoir anxiolytique (tranquillisant), anorexigène (qui coupe l appétit) et excitant. De par le monde, les feuilles de tabac sont soit mâchées, soit chiquées ou bien fumées en cigare, en pipe ou en cigarette etc. La cigarette a pour principe actif, la nicotine et 10 % de son poids net sont des additifs. En se consumant, sa fumée va libérer les grands acteurs de la toxicité du tabac et les grands auteurs des maladies qui en dérivent. En effet en brûlant, une cigarette dégage un ensemble de 4000 produits dont 3000 s’avèrent être potentiellement cancérigènes et plus de 50 sont classés cancérigènes par le Comité International de Recherche sur le Cancer. Donc environ 4000 substances chimiques sont inhalées en fumant la cigarette avec un risque de 75% d’apporter à l’organisme des substances potentiellement cancérigènes et un même risque de développer l’une de ces multiples maladies liées au tabac. Il a été prouvé que le tabac était impliqué dans plusieurs maladies. a) Plus d’un tiers des cancers sont liés au tabac et plus de la moitié de ceux qui en consomment, en meurent, atteints de cancer. En effet, le tabagisme est responsable d’environ quinze types différents de cancer : cancer du larynx, cancer de l’œsophage, cancer du pancréas (cancer assez méchant), cancer de la vessie, cancer du col de l’utérus, leucémie, cancer des reins.etc Cependant le cas le plus retrouvé chez les fumeurs est celui qui affecte les poumons (3e tumeur maligne du point de vue de la fréquence, après le cancer du côlon et le cancer du sein). b) Outre le cancer, le tabagisme peut entraîner d’autres complications telles que : des maladies des dents, des yeux, de la langue et en particulier des maladies cardiovasculaires comme l’HTA (hypertension artérielle) , des accidents vasculaires cérébraux , une crise cardiaque, l’angine de poitrine ,la gangrène , l’anévrisme de l’aorte abdominale, l’artériosclérose , la mort subite et tant d ‘autres encore. c) Certaines pathologies respiratoires sont à considérer par le fait qu’elles peuvent être déclenchées ou aggravées par la consommation du tabac comme la bronchite, l’hyperréactivité bronchique, la bronchectasie, la pneumonie , l’influenza , l’asthme, une insuffisance respiratoire, l’emphysème pulmonaire et des infections aiguës de l’arbre respiratoire et tant d’autres maladies encore d’ordre digestif comme une pancréatite chronique ou encore des maladies diverses telle une otite. Outre la nicotine qu’elle contient , la cigarette est une véritable industrie chimique dont certaines de ses substances les plus nocives sont : le goudron , le monoxyde de carbone , la toluidine , le butane , le DDT , le benzopyrène , l’arsenic , l’acétone , le cyanure d’hydrogène , l’ammoniac etc. Les effets dangereux de la cigarette sont liés aux substances qu’elle contient plus précisément les additifs. Si la nicotine a un effet addictif, il n’en est pas de même pour les additifs de la cigarette. Chacune de ces substances nocives a la capacité de développer l’une ou l’autre des maladies précitées chez le fumeur. En effet ces dernières sont bien plus méchantes que la nicotine. Par exemple:
Blanchard Kersaint Taffael et Kerry Norbrun DCEM1 |
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INTERMED
Un rêve qui a pris forme depuis le Nostradamus (journal non officiel qu'avait formé la promotion actuelle d'internat quelques années plus tôt) et qui se fait à présent tradition pour les promotions à venir. Suivez nous sur Instagram : @_intermed_ Archives
Mai 2019
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