Au début du mois d’avril, un fléau a frappé la FMSS de l’UNDH. En effet, arrivés à leur dernière année, les étudiants en pharmacie se sont trouvés confrontés à plusieurs problèmes parmi lesquels leur reconnaissance par le Ministère de la Santé Publique. Un souci plus que justifié.
Un mouvement a donc pris naissance et aux étudiants en pharmacie, ce sont joints les étudiants en médecine qui voulaient leur porter soutien, deux groupes partageant le même local. Cette solidarité est telle qu’elle fait penser à notre devise : « l’union fait la force ». Très beau, n’est-ce pas ? Une entreaide qu’on aurait eu à l’égard de n’importe quelle autre faculté de l’UNDH. Nos amis les pharmaciens seraient sur un autre site et on serait tout aussi enthousiasmé de leur prêter mains fortes. Il fallait à tout prix faire comprendre aux dirigeants de la faculté (rectorat et décanat) qu’il était temps d’avoir une formation meilleure : laboratoires équipées, hôpitaux disponibles pour les stages, un local sinon des salles supplémentaires pour la pharmacie (180 étudiants dans une petite salle n’est plus envisageable) etc… La nonchalance des dirigeants a poussé les étudiants inquiets de leur futur à passer au cap supérieur. Et c’est ainsi que l’inimaginable a fait son heure dans l’établissement. Dans leur colère, le vandalisme est apparu pour la première fois sur le site de la faculté. Une marche pacifique (remercions Dieu) a aussi été faite et par la même occasion, un boycott des cours. Un grand journal du pays n’a pas hésité à nous réduire en bouillie profitant de la situation pour écrire un texte extraordinairement mensongère par une interview bâclée sinon pour compléter quelques pages de leur rubrique journalière. La grève perdure encore en ce moment que j’écris (28 avril 2017). Trêve de parole, petit vocabulaire (Larousse) SOTTISE : manque de jugement, d’intelligence de quelqu’un, de ses propos, de son comportement. Propos ou acte stupide irréfléchi ou futile. À qui est la faute ? Quelle entité est responsable de tous ces malheurs ? 1. Est-ce le rectorat qui est le garant de ses facultés et qui n’aurait pas dû faire ces belles promesses ? Sottise: comment proposer publiquement un programme (pharmacie) sans débouché, sans finalité certaine, nous laissant ainsi dans l’ignorance. 2. Est-ce le décanat qui n’aurait pas dû accepter d’intégrer dans la faculté une unité (pharmacie) dont elle ne voyait pas le futur Sottise: étant l’exécuteur du dit programme, pourquoi une demande de reconnaissance n’a pas été formulée plus tôt et si elle l’a été pourquoi n’avoir pas averti les étudiants des difficultés rencontrées ces derniers étant assez matures pour comprendre. 3. Est-ce le comité central des étudiants, le fameux CCE ? Sottise: amorphe, il s’est fait aveugle quant aux plaintes (montée de l’écolage, laboratoire, question de reconnaissance, absence prolongée de professeur etc…) de ceux qu’il est censé représenter et décide de se mouvoir en pleine crise comme il l’a déjà fait. 4. Sont-ce les étudiants qui ont compris trop tard qu’ils étaient depuis le départ pris dans un beau piège ? Sottise: vandalisme de l’espace physique de la faculté qui ne nous décante pas des faiseurs de troubles des rues de P-au-P. Les conséquences, s’il y en aura, ne seront-elles pas légitimes ?
Les dirigeants continuent de nous ignorer mais nous, nous avons la tête dure, nous pouvons tenir mais jusqu’à quand ? Essayez de répondre à cette question, quelle faculté privé peut passer tout ce temps sans fonctionner, sans que cela n’affecte les étudiants ? Presqu’un mois depuis qu’on n’a plus de cours. Les portes du décanat sont fermées. Et grève ou pas, les parents/organisations continuent de payer l’écolage tandis que nous autres, nous restons à la maison, nous flânons dans le fêtes, nous allons à la plage. Des vacances en avance et bien mérité! Qu’en dites-vous ? Nous sommes en « mode épave » et l’argent, parallèlement, continue de couler à flot. Les parents sont déboussolés, l’argent comme on le dit, on ne le cueille pas et encore moins le ramasser au sol. Il est gagné dument. Oui, il nous faut une réponse qui cette fois-ci ne sera pas une promesse. Oui, nous ne pouvons pas travailler sans matériels. Oui, on nous a oubliés. Oui, on mérite des dirigeants qui font de notre éducation leur priorité. Oui, il y en a marre des promesses qui restent au stade de promesses. Mais nous autres, nous nous sommes enfoncés dans une aventure dont nous ne voyons/connaissons pas la fin. N’est-ce pas une sottise ? « Le temps perdu ne se rattrape jamais » « L’argent, c’est de l’or » Rama R. Joubert DCEM 4
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Tôt le matin, les décorations, l’ambiance, tout était au rendez-vous pour commémorer la journée mondiale de la santé. Organisée exclusivement par les étudiants de la DCEMI-PCEPIII, cette journée battait déjà son plein dès le début, c’est-à-dire, le décor artisanal tel que caducées, pancartes, tableaux, diverses pensées sur la santé, ballons mettait toute la faculté dans le bain adéquat. Les dispositions technique et gastronomique s’effectuaient déjà respectivement tant qu’à la salle polyvalente que sur la cour.
Vente de tickets, mise en place du snack bar… Ce fut toute une ébullition d’activités préliminaires. Puis, vint l’heure de l’étudiant. Dans la salle polyvalente, une brève assemblée pastorale eut lieu en guise d’une célébration eucharistique et la Notre-Damoise fut chantée. Le rituel, quoi ! Ainsi, la journée fut-elle lancée ouvertement par le vice-doyen, Dr Métayer. Une conférence sur la dépression, thème retenu en cette occasion, au cours de laquelle la psychiatre Fritzna Blaise présenta brièvement et avec professionnalisme les points essentiellement basiques concernant ce thème : « La dépression. Parlons-en. » Ensuite, ce fut le tour de notre cher Dr Michaël Paxon Julien qui parla de la problématique de la récente grève des hôpitaux publics. Cette dernière présentation engendra quelques brainstormings vu l’ampleur de cette grève ; son impact sur la société en général. D’intelligentes assertions furent soulevées sur la quintessence de la dépression et de la grève hospitalière auxquelles les conférenciers répondirent justement. Quoiqu’intéressante fut cette conférence, il fallait y mettre un terme pour accéder à la partie la plus attendue lors des journées à la faculté : la partie culturelle. Au programme, il y eut des défiles s’accordant au qualificatif de la journée : de hot and sexy mannequins médecin, infirmiers, pharmacienne, ambulancier, secouriste…suscitèrent les cris stridents et admiratifs du public ; des photos fusèrent de partout. Les diverses danses amplifièrent la bonne ambiance qui régnait dans la salle pleine à craquer. Quant à la pièce de théâtre, son authenticité fit vite l’émotion gagner les spectateurs. Les acteurs incarnèrent leur personnage si bien que la représentation fictive frôlait le réel. Entre-temps, des fresco et de l’eau bien fraiche furent servis aux artistes invités afin d’attiser leur patience et de faire preuve d’hospitalité. Le public déchaîna de plus belle quand les artistes invités tels que Ayiiti, Badi Kamal, Ti Ansyto eurent à se donner en prestation. En dépit de la sonorisation pitoyablement exécrable, ils réussirent à charmer le public qui les adulait déjà. La programmation touchait à sa fin, impliquant la clôture de la journée. Toutefois, certains étudiants demeuraient dans la salle dans l’unique but d’éterniser ce moment en se prenant en photo avec les artistes… Etape ultime : le snack bar ! La gastronomie de ce dernier donnait l’eau à la bouche. De la friture aux rafraichissants tels que de la crème glacée exquise, fresco et cocktails, sans oublier la pâtisserie, le menu était au top. Puis, le temps s’écoula. Les ventes cessèrent suite à l’épuisement du stock gastronomique. Il ne restait plus que les étudiants accompagnés de leurs amis invités et le beau décor qui fut retiré en fin d’après-midi. Aussi simple fut cette journée, elle était bien réussie ! Bravo, DCEMI-PCEPIII !!! Prochain rendez-vous, cher(ères) lecteurs(trices), avec la DCEMIII pour les Journées Scientifiques ? Bethsaïda V. Joseph PCEM1 UNDH-FMSS frappée par le fléau/ le rectorat pris d'assaut.
Depuis déjà 4 ans, l'université de pharmacie a ouvert ses portes à une nouvelle génération. Une génération qui a fait preuve de clémence et de fair-play. Tenue comme modèle d'installation, cette génération qui était promue par bien des avantages verra son histoire débuter. Déjà 1 an, tout fonctionnait à merveille. Rien n'était à reprocher, un doctorat les attendait en fin d'étude. Alors pourquoi s'inquiéter disaient-ils? Tout sera sûrement bien, surtout avec l'admission d'une nouvelle vague. Une vague qui poussait les responsables à repenser sur les avantages et les inconvénients de cette nouvelle partie de l'établissement. Tout était comme sur des roulettes car l'expérience n'était qu'avantage . Avantage que plus loin nos bénéficiaires ne pourront se rassasier. Les bénéficiaires se voyaient surpasser et sentaient la symphonie du bonheur chanter à leurs oreilles et aveugler par ce tatouage de $ qui englobait leurs yeux. Il n'y a pas plus doux miel pensaient-ils. En effet, docile était le nom des étudiants, sage leur prénom. Comme dirait notre coutume "pa gen mwayen pou yo kase ze tout bagay anfòm". Alors c'était devenu plus qu'une expérience mais un business. "Kob la ap rantre pa gen revandikasyon n'ap byen pase". C'était le point de vue de chacum de nos dirigeants. Déjà 4 ans , aucun projet n'était remis en cause. Jusqu'au mois d'Avril , ayant su la non -reconnaissance de cette partie de l'université par l'État, une demande a été faite pour parler aux membres gérant l'université. Pour parler! !!! Smhhhh!!! Disaient les autres , c'est pas à grande échelle de succès car yo ta pral pase excréments sou nou e yo te panse nou pa tap may ebyen , dixit un proverbe "un jour pour chasseur un jour pour gibier" . Ils pensèrent être plus mâlins mais pourtant . Arrivés à l'université vers 6h 20 am nous pouvions remarquer un changement qui se dressait. Le rectorat ne pouvait rien prévoir car c'était trop rapide. Des affiches se tenaient sur tout le long des murs de l'université . Véritable tracas pensèrent les membres du décanat . Les revendications se voyaient sur les murs en disant:"Ban nou St François de Salle, Ban nou licence nou". En apercevant une telle catastrophe, ne voulant pas informer le rectorat de ce délire , ils ont décidé de ne pas se présenter le jour suivant . Voilà d'où les pires cauchemars du rectorat vont débuter. Le début du jour suivant était si paisible si doux que même une brise d'air pouvait effleurer votre joue tout en vous laissant jouir d'un plaisir incomparable. Chacun se voyait mêler dans ces activités : courir à gauche courir à droite , ceux qui blaguaient , on pouvait même sentir la gaieté nous envahir. Soudain la tension de l'air avait complètement changé. Tout était frustrant , dérangeant et désolant. Dans les environs de 10h 30 am une petite foule s'amassait sur la cour comme si elle attendait l'arrivée d'une personne. Des propos fracassants ont commencé à s'entendre:" yo genlè pran nou pou makak". Les classes se vidaient une à une. Les cours s'arrêtaient , les barrières fermées, les chaises déplacées et voilà donc un bruit audieux de tambour frappait avec rage. Tout d'un coup un "Houla" , les gens montaient l'escalier par petit nombre puis par gouffre et voilà que la barrière qui était fermée commençait à s'ouvrir. Qui donc allait faire son apparition? Qui donc créait cette atmosphère de stress, de gens frustrés? "Men ni" disait la foule . Qui est-ce ? Répliquait une partie."Men rectè a " disait l'autre. Une petite chanson commençait . "Kisa nou vle? Lisans" . "Kisa nou vle? St François de Salle". Stupéfait , le recteur descendit de la voiture sans faire preuve de clairvoyance de l'événement qui allait s'abattre sur lui. La petite barrière du rectorat était fermée et les étudiants se tenaient devant en réclamant justice. Pris au piège, il n'y avait qu'une chose à faire , pensa le recteur. "Asseyons-nous pour en discuter". Telle était sa requête. Chita!!!!" Lolll li fou " disait la foule, la wap rete. Si w ' vle pale n'ap baw yon mikro pou'w pale. Chose dite chose faite. Les deux parties discutaient sans se soucier de la venue de Radion Caraïbes qui elle, filmait la scène ainsi que les bavardages entre eux. Les étudiants de première, eux , fous de joie chuchotaient d'une voix toute basse de bouche à oreille : "sa bon yon ti konje avan nou pran kanè. Jésus, jodia wiii yo ta pral ba nou'l. Pour ce faire, profiter de la situation était l'objectif même. Ils criaient de voix plus forte et plus accablante: "nou pa dakò" Tels étaient les résultats de cette semaine à UNDH-FMSS To be continued..... |
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INTERMED
Un rêve qui a pris forme depuis le Nostradamus (journal non officiel qu'avait formé la promotion actuelle d'internat quelques années plus tôt) et qui se fait à présent tradition pour les promotions à venir. Suivez nous sur Instagram : @_intermed_ Archives
Mai 2019
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