"Animal", terme générique attribué à tous les êtres vivants organisés. Il vit, agit et se meut de lui-même. L’animal dans la pensée, la rationalité, l'action rationnelle, la réflexion…ramène son essence à l’espèce humaine.
Au premier cri, l'homme s'érige comme une feuille blanche. Sa personnalité, son comportement, sa manière de penser au sein de la société sont encore inexistants, d'où cette presque maxime qui dit: “Chaque animal est ce qu’il est; l’homme seul n’est absolument rien, ce qu’il doit être, il le devient”. La nature humaine n’est absolument rien si ce n’est un ensemble de germes et de virtualités. Dans cette optique, la culture peut être considérée comme étant la destination naturelle de l’homme pour son devenir au sein de la société. Face au “dessein naturel” s’accomplissant à l’insu de l’homme, nous nous retrouvons comme acteur conscient et volontaire. Le développement naturel de l’homme face au progrès de la civilisation lui est extorqué “pathologiquement”, son évolution ne dépend nullement de lui ! Il n'existe aucun homme par héritage biologique, mais plutôt par héritage chromosomique culturel. La culture s'établit comme essentielle à notre devenir d’homme. “Être cultivé” doit être pour nous une obligation de l'avenir avant d’être une vocation morale. “Je suis cultivé, suis-je pour autant un homme?” Si la culture doit être considérée comme l’un des substrats primordiaux pour aboutir à la solution d’humanisation, pourquoi certains intellectuels seraient-ils vus comme des barbares? En effet, ces hommes se considérant comme des tenants de l'absolu intellectuel font fort de tenir tête à tout. Ils interviennent sur tout ce que l'homme peut penser, s'établissent tels des arrivistes, des arrivistes du savoir faisant fi de la réalité flagrante du fait qu'ils n'en posséderont jamais la totalité. Leur arrogance, leur caractère prétentieux et audacieux alors qu’ils sont pleinement conscients de leur propre témérité, les réduit au stade de simples idiots. Certes, l’inculte est condamné à être un humain à l’état végétatif comme avancé tantôt. Cependant, il est tout de même impossible de tout savoir et de se considérer comme le plus cultivé... En somme, l'homme est ce qu'il est par son devenir en toute dépendance de la culture. Nous sommes donc les architectes de notre vie, le plan doit tourner autour de notre niveau de sagesse. A tête bien pleine au départ, travaille pour partir la tête bien faite à la fin. Giscard Gilles PCEM II La section commentaire est fermée.
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INTERMED
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Mai 2019
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