UNDH-FMSS frappée par le fléau/ le rectorat pris d'assaut.
Depuis déjà 4 ans, l'université de pharmacie a ouvert ses portes à une nouvelle génération. Une génération qui a fait preuve de clémence et de fair-play. Tenue comme modèle d'installation, cette génération qui était promue par bien des avantages verra son histoire débuter. Déjà 1 an, tout fonctionnait à merveille. Rien n'était à reprocher, un doctorat les attendait en fin d'étude. Alors pourquoi s'inquiéter disaient-ils? Tout sera sûrement bien, surtout avec l'admission d'une nouvelle vague. Une vague qui poussait les responsables à repenser sur les avantages et les inconvénients de cette nouvelle partie de l'établissement. Tout était comme sur des roulettes car l'expérience n'était qu'avantage . Avantage que plus loin nos bénéficiaires ne pourront se rassasier. Les bénéficiaires se voyaient surpasser et sentaient la symphonie du bonheur chanter à leurs oreilles et aveugler par ce tatouage de $ qui englobait leurs yeux. Il n'y a pas plus doux miel pensaient-ils. En effet, docile était le nom des étudiants, sage leur prénom. Comme dirait notre coutume "pa gen mwayen pou yo kase ze tout bagay anfòm". Alors c'était devenu plus qu'une expérience mais un business. "Kob la ap rantre pa gen revandikasyon n'ap byen pase". C'était le point de vue de chacum de nos dirigeants. Déjà 4 ans , aucun projet n'était remis en cause. Jusqu'au mois d'Avril , ayant su la non -reconnaissance de cette partie de l'université par l'État, une demande a été faite pour parler aux membres gérant l'université. Pour parler! !!! Smhhhh!!! Disaient les autres , c'est pas à grande échelle de succès car yo ta pral pase excréments sou nou e yo te panse nou pa tap may ebyen , dixit un proverbe "un jour pour chasseur un jour pour gibier" . Ils pensèrent être plus mâlins mais pourtant . Arrivés à l'université vers 6h 20 am nous pouvions remarquer un changement qui se dressait. Le rectorat ne pouvait rien prévoir car c'était trop rapide. Des affiches se tenaient sur tout le long des murs de l'université . Véritable tracas pensèrent les membres du décanat . Les revendications se voyaient sur les murs en disant:"Ban nou St François de Salle, Ban nou licence nou". En apercevant une telle catastrophe, ne voulant pas informer le rectorat de ce délire , ils ont décidé de ne pas se présenter le jour suivant . Voilà d'où les pires cauchemars du rectorat vont débuter. Le début du jour suivant était si paisible si doux que même une brise d'air pouvait effleurer votre joue tout en vous laissant jouir d'un plaisir incomparable. Chacun se voyait mêler dans ces activités : courir à gauche courir à droite , ceux qui blaguaient , on pouvait même sentir la gaieté nous envahir. Soudain la tension de l'air avait complètement changé. Tout était frustrant , dérangeant et désolant. Dans les environs de 10h 30 am une petite foule s'amassait sur la cour comme si elle attendait l'arrivée d'une personne. Des propos fracassants ont commencé à s'entendre:" yo genlè pran nou pou makak". Les classes se vidaient une à une. Les cours s'arrêtaient , les barrières fermées, les chaises déplacées et voilà donc un bruit audieux de tambour frappait avec rage. Tout d'un coup un "Houla" , les gens montaient l'escalier par petit nombre puis par gouffre et voilà que la barrière qui était fermée commençait à s'ouvrir. Qui donc allait faire son apparition? Qui donc créait cette atmosphère de stress, de gens frustrés? "Men ni" disait la foule . Qui est-ce ? Répliquait une partie."Men rectè a " disait l'autre. Une petite chanson commençait . "Kisa nou vle? Lisans" . "Kisa nou vle? St François de Salle". Stupéfait , le recteur descendit de la voiture sans faire preuve de clairvoyance de l'événement qui allait s'abattre sur lui. La petite barrière du rectorat était fermée et les étudiants se tenaient devant en réclamant justice. Pris au piège, il n'y avait qu'une chose à faire , pensa le recteur. "Asseyons-nous pour en discuter". Telle était sa requête. Chita!!!!" Lolll li fou " disait la foule, la wap rete. Si w ' vle pale n'ap baw yon mikro pou'w pale. Chose dite chose faite. Les deux parties discutaient sans se soucier de la venue de Radion Caraïbes qui elle, filmait la scène ainsi que les bavardages entre eux. Les étudiants de première, eux , fous de joie chuchotaient d'une voix toute basse de bouche à oreille : "sa bon yon ti konje avan nou pran kanè. Jésus, jodia wiii yo ta pral ba nou'l. Pour ce faire, profiter de la situation était l'objectif même. Ils criaient de voix plus forte et plus accablante: "nou pa dakò" Tels étaient les résultats de cette semaine à UNDH-FMSS To be continued.....
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INTERMED
Un rêve qui a pris forme depuis le Nostradamus (journal non officiel qu'avait formé la promotion actuelle d'internat quelques années plus tôt) et qui se fait à présent tradition pour les promotions à venir. Suivez nous sur Instagram : @_intermed_ Archives
Mai 2019
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