Qui aurait cru que 500 ans après l’invention de l’imprimerie par Gutenberg en 1488, le monde allait entamer une course effrénée vers la modernité ? Et dire que la révolution industrielle a carrément bouleversé de façon définitive nombre de nos pratiques, changé nos us et coutumes. Pourtant, la ruée aussi paradoxale et incontrôlée qu’elle puisse être, ne compte pas s’arrêter là ; d’ailleurs elle vient à peine de commencer, alimentée par les diverses avancées dans les différents domaines où elle intervient : des plus techniques aux plus archaïques (ce qui était impensable à un certain temps). Une chose est sûre, partout où elle prend pied, la technologie crée, transforme et peut conduire à la perte suivant l’usage qui en est fait. Définition Selon Larousse, la technologie1 désigne un ensemble cohérent de savoirs et de pratiques dans un certain domaine technique, fondé sur des principes scientifiques. En plein 21e siècle, la technologie est devenue la panacée capable d’apporter la solution voulue au moment voulu. Quoi de mieux que la technologie pour communiquer avec autrui, pour partager ses photos, ses souvenirs, contrôler les alarmes de sécurité, surveiller les prisons, espionner, faire fonctionner les centrales électriques, nucléaires..etc ? Elle est donc cette simplicité qui nous facilite les tâches et en même temps cette complexité car souvent elle rime avec nouveauté et créativité qui souvent vont à la vitesse de l’éclair et avant même que nous ayons le temps de comprendre ou de maîtriser le fontionnement, qu’ un tout nouveau et tout beau se pointe. Une chose est sûre, que ce soit de près ou de loin, nous avons été en contact avec elle soit grâce à Internet et les réseaux sociaux en vogue ( Whatsapp, Facebook, Twitter, Snapchat , Instagram ) ou par les applications, les objets connectés (smartphone, smartwatch). La technologie a le don de stimuler l’un des attributs que tout scientifique qui se respecte, devrait posséder : la curiosité. Chaque jour, nous devenons encore plus curieux. Nous en voulons davantage ; encore et toujours mieux qu’avant à chaque fois, ce qui a le don d’augmenter notre insatiabilité savante de façon constante et conséquente. Notre appétit gargantuesque pour la technologie ne cesse de croître au point qu’il existe des personnes considérées comme des technophiles, des geeks qui passent leur temps à la recherche de nouveautés technologiques, et qui dans certains cas, ne peuvent pas s’en passer jusqu’à devenir des mordus, ces accrocs à cette drogue que peut être la technologie quand la dépendance s’installe et l’obsession faisant figure de maître.
Il est clair que la technologie a grandement contribué à la révolution numérique et ceci à une vitesse vertigineuse, faisant de la connaissance et de l’information, des champs quasiment insaisissables par un seul individu. Les fameux claviers Blackberry ayant longtemps fait la une sont remplacés et emportés par la vague du << Touch , Swipe >>. Désormais avec le Goal-line technology utilisé lors de la coupe du monde et dans certains championnats européens, des buts refusés ont été accordés par la suite vice versa. Aussi, quel que soit le champ (sport, science, médias, finance, construction etc. ) et même l’art, l’empreinte de la technologie est présente et dans certaines situations, devient incontournable. Que ce soit pour peaufiner, raffiner, simplifier, relier, attirer, elle intervient et apporte sa touche. <<On n’arrête pas le progrès, donc on n’arrête pas la technologie >> diront les plus passionnés. Cette approche unilatérale assimile et confond progrès et technologie. Elle témoigne la conception des uns de faire d’une pierre deux coups, à savoir mettre sur le compte de la technologie les innombrables progrès réalisés. Or technologie ne veut pas forcément dire progrès. Ce serait faire du blanc bonnet et du bonnet blanc ce qui n’est pas possible tant les deux peuvent emprunter des chemins diamétralement opposés. En gros, la technologie elle est de nos jours omniprésente dans notre quotidien et cette tendance va en s’accentuant. Le hic, c’est que cette même technologie si elle n’est pas contrôlée et utilisée à bon escient, peut conduire à l’irréparable. Combien d’armes biologiques, climatologiques, nucléaires ont pu voir le jour grâce à l’apport technologique ? La technologie exige une éthique propre à elle-même, des normes et des conditions. Tout comme elle peut sauver, elle peut facilement détruire. Pour citer l’autre : << science sans conscience n’est que ruine de l’âme >>. Cette définition semble la convenir au mieux. La grande question maintenant est la suivante : pouvons-nous vivre sans technologie ? Oui, pour une personne n’ayant jamais été exposée à celle-ci ; d’ailleurs, elle l’ignore mais difficilement pour une autre qui a eu à l’expérimenter d’une façon quelconque. En somme, la technologie est le moteur du progrès .Un progrès inscrit dans une dynamique spatio-temporelle qui à tout moment s’il est mal géré, peut se transformer en trou noir et défier toutes les lois astrophysiques. L’avenir du monde dépendra du sens que nous aurons donné à la technologie. A bon entendeur, salut ! Fabrice FILS-AIME, étudiant en DCEM1 SOURCES 1 www.larousse.fr/dictionnaires/francais/technologie/76961
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Aujourd'hui, la génétique ne se limite pas à la recherche. il s'agit d'une discipline médicale au service du patient". En vue d'empêcher la transmission de maladies mortelles de la mère à l'enfant, une méthode assez controversée réussit à faire la une dans tous les articles scientifiques. Une méthode qui n'était que projet a vu le jour le 28 septembre 2016 au Mexique. Un bébé issu de trois parents différents a pu voir le jour. Né en avril dernier au Mexique le petit Abrahim Hassan est l'œuvre d'une fécondation in vitro mettant en jeu l'utilisation de l'ADN de 3 personnes biologiquement différentes. Une technique assez révolutionnaire, mais douteuse et jugée irresponsable et non éthique", estimant que l'équipe médicale s'est volontairement rendue au Mexique pour échapper à toute réglementation américaine. Connue aussi sous le nom de remplacement mitochondrial , elle se fait par extraction d’un noyau d’ un des ovules de la mère biologique du petit qui est ensuite implanté dans celui de la donneuse et placé par fécondation in vitro avec un spermatozoïde du père. Selon les renseignements de l'ASRM (American society for reproductive medicine) 5 ovules ont été fécondés, 4 d’ entre eux étaient viables et 1 seul normal et c’est celui-ci qui a été implanté au sein de la mère biologique. Cette option pour les femmes risquant de transmettre des maladies mitochondriales à leurs enfants, permet aux mères d'avoir des enfants sains.
Si toutes les maladies rares ne sont pas d'origine génétique (elles le sont tout de même dans 80 % des cas). La majorité des maladies génétiques sont rares et concernent moins d'une personne sur 2 000, explique le Dr Karim Laouabdia. Plus de 5 000 maladies génétiques sont répertoriées dans le monde et 1 170 peuvent être diagnostiquées par une analyse de l'ADN. En France, environ 3 % des naissances (830 000 bébés naissent chaque année sur notre territoire) présentent une particularité génétique plus ou moins grave. Celle-ci se manifeste dans un certain nombre de cas par des malformations et/ou des déficiences intellectuelles (prises toutes ensemble, les maladies se traduisant par un retard mental, concernent 1 enfant sur 200 ) .Il s'agit de maladies neurologiques, neuromusculaires, neurosensorielles, pulmonaires .La mucoviscidose est la plus fréquente des maladies génétiques ( avec une prévalence d'une naissance sur 3 000), d'anomalies rénales, cardiaques, cutanées ou de cancers. Au final, ces pathologies de toutes sortes, individuellement rares, touchent 6 à 8 % de la population". Leur diagnostic repose sur un examen clinique ou un test génétique. Outre le test diagnostic qui permet de confirmer l'origine génétique d'une maladie, il existe divers tests génétiques : - le test présymptomatique, qui permet d'établir pour la personne testée, une mutation génétique liée à la maladie jusqu'alors dénuée de symptômes. A partir de ces résultats, il est possible de définir le risque qu'elle développe cette pathologie avant qu'elle se déclenche (comme la maladie de Huntington, qui ne se déclare pas avant 40 ans), - Le test de prédisposition, recherche une mutation génétique impliquée dans un sur-risque de développer une maladie (comme les patients porteurs d'une mutations des gènes BRCA qui présentent un risque accru de développer un cancer du sein ou des ovaires). - le test d'identification de porteur sain, qui permet de savoir si une personne en bonne santé est porteuse d'une anomalie génétique liée à une maladie qui ne s'exprimera pas chez elle mais qu'elle est susceptible de transmettre à ses enfants (la mucoviscidose par exemple). Il permet surtout à des parents souffrant d'une maladie génétique rare d'éviter la transmission de la mère à l'enfant. Ibtisam Shaban, la maman du petit garçon, était justement atteinte du syndrome de Leigh, une maladie liée à un dysfonctionnement des mitochondries et qui se caractérise par la dégénérescence du système nerveux, pouvant même provoquer des troubles respiratoires. Ses deux premiers enfants, qui étaient âgés de 6 ans et 8 mois en sont d'ailleurs décédés et la jeune femme a aussi vécu deux fausses couches. Une méthode considérée comme préface car les spécialistes se méfient du peu de recul et d’expériences effectuées au préalable. D’ autant plus qu’ elle est risquée avec des conséquences imprévisibles sur la santé et sur les futures générations. Georges Marc Karly , DCEM1 |
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Mai 2019
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