Le trouble bipolaire est une maladie mentale faisant partie de la famille des troubles graves de l’humeur. Autrefois appelé « psychose maniaco-dépressive », il se caractérise par des périodes maniaques (excitation pathologique) et des épisodes dépressifs (grande tristesse). Entre les deux pôles, se trouve l’état normal appelé « euthymie ».
Cette affection de l’humeur, comme la plupart des autres maladies mentales sont de celles qui n’ont aucune importance aux yeux de la société haïtienne qui, depuis belle lurette considère qu’une personne n’a des problèmes mentaux que si elle se met à lancer des pierres et marcher nue à travers les rues. Cet article qui cible principalement la société haïtienne vous fera découvrir cette psychose (maladie mentale d’origine discutée) essentiellement chez les adolescents. L’adolescence est l’une des périodes les plus difficiles dans l’histoire d’une personne. A ce stade, des changements se font au niveau physique, aussi bien que mental, mais ce dernier est complètement négligé. Et partout où se produit un changement quelconque, cela occasionne un déséquilibre qui peut se manifester de différentes manières. Les causes de cette maladie sont très étendues et se rapportent à l’environnement, la famille, l’enfance, les relations humaines… En Haïti, avec les idées préconçues, les aînés voient l’ado comme un délinquant et non comme un futur adulte errant, cherchant sa voie et une place. -L’environnement est l’étendue sur lequel se développe et fonctionne l’adolescent. Souvent, il sent que rien ne va et que c’est la faute de tout le monde l’origine de ses malaises répétés. -La famille, elle, peut devenir un vrai ennemi à la transition enfant-adolescent avec les parents le traitant encore comme un enfant et lui qui s’efforce à prouver qu’il ne l’est plus. Ces preuves peuvent être légères ou accentuées, ce qui conduit souvent aux actes de rébellion. -L’enfance n’est pas un déterminant clair car heureuse ou malheureuse, cet enfant peut devenir un ado troublé, généralement à 15 ans, premier âge d’apparition des premiers signes. Mais une enfance malheureuse augmente beaucoup plus les risques. Cette maladie imprévisible comprend deux (2) phases : -aigue (vie psychique et sociale normale) -chronique. Elle a des conséquences sur le malade qui représente un vrai danger pour lui-même et son entourage car en plus de l’humeur qui oseille entre la manie et la dépression, il y a des risques de violence voir de suicide. Alors, chers parents, nous vous incitons à porter plus l’attention sur votre enfant adolescent en l’accompagnant comme il le faut dans ce passage difficile et compliqué avec compréhension et encouragement. En cas de complications, tâchez de lui faire consulter un psychologue. De plus, chers jeunes, au lieu de faire appel à la rébellion ayez plutôt l’idée du dialogue et demandez de l’aide à temps. Le trouble bipolaire se soigne mais pour le bonheur de nos précieux ados en Haïti, il est préférable d’en être informé afin de l’éviter. Par ailleurs, à défaut de bien-être, la première chose à faire est de l’emmener voir un médecin, un psychologue. Jenny-Flore ETIENNE, PCEM2, UNDH.
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Mai 2019
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