Ce matin je me suis réveillée avec une envie de rester sous mes draps plus longtemps que d’habitude, d’écouter de la musique, de vous écrire. Voilà donc comment je commence ma journée, sous un air de Sabrina Claudio, au calme, au chaud. Peu importe ce que l’après-midi me réserve, je prends ce moment pour moi. Pour nous. Afin de partager avec vous un petit bout de mes pensées. Cette fois-ci sur le style de vie que nous menons. Tout va si vite de nos jours ; le dicton « Le temps perdu ne se rattrape jamais » tourne en boucle dans nos têtes. Nous vivons en mode automatique plus de fois qu’il n’en faut. Et si nous passions à coté de la vraie vie ? Et si on se réveille dans une vingtaine d’années en réalisant que ce à quoi on accordait toute notre attention n’avait pas la moindre importance ? Comment éviter le chemin des regrets ?
De nos jours, si on n’agit pas comme tout le monde, si on ne suit pas la voie que la majorité approuve, on est mis en quarantaine. On devient une anomalie, une mèche rebelle à cacher, une branche déviante à redresser. Pourquoi devrait-on tous suivre le même chemin ? Pourquoi la voix de la société aurait-elle une influence sur chacun de nos faits et gestes ? Ne pas vivre pour les autres. Ne pas se laisser entraîner comme dans un courant. Combien de fois est-ce qu’on entend ces paroles et combien de fois on les applique vraiment ? Ca fait longtemps que j’ai renoncé à faire plaisir à tout le monde. Où en êtes-vous ? Effectuez-vous quotidiennement une série d’actions en boucle ou marchez-vous dans une direction bien déterminée ? Avez-vous une vision ? Je sais par exemple que je désire travailler pour mon pays en dépit de toutes les difficultés. Mais je rêve aussi de tout laisser de côté pour découvrir de nouveaux horizons. Ce sont deux voies qui semblent s’opposer, pourtant il existe bel et bien un moyen de les réunir. Il suffit de trouver l’équilibre. Un temps pour chaque chose. D’abord se connaître et se comprendre soi-même, puis faire en sorte qu’il en soit de même pour les autres. Vous êtes libre de choisir un chemin différent, de faire ce dont vous rêvez, d’aimer les personnes que vous avez choisies, d’être simplement vous-même. Mais pour cela, il faut se libérer de l’emprise des autres. Comment faire en sorte de toujours agir en fonction de soi-même et non de notre entourage ? Posez-vous la question à chaque fois : est-ce que ça me rend heureux ? Attention, à force de faire ce que les autres attendent de nous, on a tendance à se tromper. Est-ce que je fais ça parce que je veux éviter les reproches, les mauvais regards, juste pour suivre ce qu’il « faut faire » ; ou est-ce que je le fais parce que je sais que ça va me rendre si joyeux que je perdrai la notion du temps ? Le sourire de cette personne me redonne-t-il l’envie de savourer l’instant présent ? Cette activité que j’apprécie tant me remplit-elle d’une envie de vivre comme je l’entends ? Vous savez au fond de vous ce qui vous plaît réellement. Retrouvez-les, incluez-les dans votre quotidien et appréciez-les. Comme disent les Américains « at the end of the day », en dépit de la persistance de l’opinion publique, personne, absolument personne ne sera en mesure de faire votre bonheur à votre place. Vous pouvez choisir de faire plaisir aux autres, ou décider de prioriser l’équilibre en vous. En ce qui a trait à ce dernier, je pense avoir mis la main sur quelque chose d’intéressant. J’ai découvert récemment un style de vie qui provient d’un des pays les plus heureux du monde : Hygge. Hygge, qui se prononce « Hue-guh », est un mot Danois qui n’a pas de signification précise. Il désignerait plutôt un sentiment de confort, une façon de vivre. Ce serait l’art d’apprécier les petits plaisirs de la vie, de faire en sorte d’être conscient du moment présent, de prendre le temps d’aménager un environnement agréable pour soi-même. Bref, entourez-vous de ce qui vous détend. Wave after wave. Prenez la vie comme ça. Je tiens à remercier l’une de mes amies en particulier, elle cherche autant que moi l’authenticité. Sans elle je n’aurais pas eu le courage de me lancer dans l’écriture. A elle, et à tous ceux et celles qui me lisent en ce moment : Continue de rayonner, tu es né pour ca ! PS : Chanel Horowitz signe de son vrai nom à partir d’aujourd’hui. Sabrina Neptune
4 Commentaires
J'avais des sentiments pour toi et tu en as profité, non? Mais comment puis-je t’en vouloir, alors que j'étais tout aussi coupable ? Je me suis assise là, mes mains caressant ton dos, gémissant, mais du coin de mon œil, je pouvais voir ton téléphone s'allumer avec des messages d'elle. "Kote w ye b?", "Tu me manques?", "J’ai mis le bodyshort de Pink que tu m’avais acheté"
Cela m’a brisé le cœur, jusqu’à ce que cela se produise tellement souvent, que je ne m'en souciais plus. Pendant l'heure que nous avons à nous rencontrer, j'étais la petite amie. J'ai les câlins, les baisers sur le front et le sexe torride. J'ai profité pleinement, suis-je aussi coupable ? Suis-je coupable de savoir comment il aime ses baisers, de savoir ce qui le fait gémir et ce qui ne le fait pas ? Et une fois que la montée d'adrénaline se calmait et qu'il me déposait à la maison, je faisais ce que les anglophones appellent « The Walk of Shame » jusqu’à ma chambre où j’allais rapidement me fondre en larmes. Mon créneau horaire était terminé, mon heure était écoulée. La semaine prochaine serait une nouvelle heure, un nouveau "discours". Je l'ai aimé. Je l'aimais tellement que je le laissais faire, mais j'avais aussi soif d'intimité physique. Je me sentais engourdie. J'étais tellement accro à lui que je revenais sans cesse. Je voulais voler des vêtements. Je voulais cette attention. Il aurait pu m'embrasser le cou et murmurer «Je t'aime» à mes oreilles mais j'étais trop occupée à me demander s'il allait lui faire l’amour, plus tard, après son départ. Nous avions de l’alchimie, des étincelles, mais elles ne se sont jamais transformées en flammes. Nous n’avions pas de gens qui nous encourageaient, et comment pourrions-nous en avoir? Je n'étais que la maîtresse. C'était tellement tordu que je voulais être meilleure que sa petite amie. Il m'avait opposée à une fille que je n'avais jamais rencontrée. Je voyais parfois des morceaux de ses bijoux ou de vieux vêtements dans sa voiture, mais je faisais toujours semblant de fermer les yeux et de jouer à la conne, mon surnom. Quand les gens me posaient des questions à leur sujet, je souriais et je disais: «Oui, ils sont si mignons», tout en me rappelant comment hier soir, nos langues s’entremêlaient. Finalement, je ne pouvais plus le supporter. Cela a commencé à affecter ma santé mentale. J'ai commencé à me demander pourquoi il ne pouvait pas simplement être avec moi, pourquoi j'étais en deuxième position. J’ai tout cassé. Il est célibataire maintenant, nous nous sommes vus intimement à maintes reprises depuis, mais jamais régulièrement. Est-ce que cela me tente d’être la première maintenant ? Oui, mais j’ai connu la souffrance qu’aura à connaitre la seconde. « Fanm Deyo a, gen soufrans li tou . » Chrismy Augustin (Mwen panse a Nou, men an Franse) Quand les gens parlent de maladie mentale, ils disent toujours que les personnes en difficulté doivent essayer d’en parler, mais lorsque vous êtes en difficulté, il peut être impossible de parler aux autres, par peur d’être jugé.
On s'attend à ce que lorsqu'une personne se bat avec des idées d'automutilation, de pensées suicidaires, etc., qu’elle s’ouvre automatiquement et le dise à quelqu'un. Mais que se passe-t-il lorsque vous êtes à plusieurs reprises ouvert mais le seul résultat a été une pluie de critiques? Que se passe-t-il lorsque vous essayez de vous approcher encore et encore, mais le seul sentiment généré est la peur? Que se passe-t-il lorsque s’ouvrir n’est pas utile? Il est difficile de parler à quelqu'un de vos difficultés. On ne sait jamais quelle réaction cette dernière va avoir, et quand on a déjà eu une réaction négative, il est encore plus difficile de s’ouvrir. Cela ressemble à un risque qui n’en vaut pas la peine. Lorsque vous contactez quelqu'un et que vous ne recevez pas l'aide que vous espérez, souvenez-vous de ces choses : Tu es aussi important que cette personne. Tu es, donc tu vaux. Personne n'est parfait. Parfois, les gens ne comprennent pas ce que vous vivez. Vous ne rencontrerez pas toujours des réponses parfaites. Les gens peuvent vous faire vous sentir brisé ou comme un fardeau, mais vous ne l'êtes pas. Les gens peuvent vous faire vous sentir coupable de ressentir ce que vous ressentez, mais vous n'êtes qu'un être humain. L’incapacité de quelqu'un d’être là pour vous d’une manière saine ne signifie pas que vous ne valez pas la peine d’être apprécié. Il est normal que quelqu'un vous tienne la main pendant les dures nuits. Il est normal d’avoir besoin de gens autour de soi. Avoir des besoins est normal. Vous vous trouvez dans un combat qui semble ne jamais s’arrêter, pourtant ça ira. La pluie cesse. La neige fond. Les montagnes s'effondrent. Les murs peuvent être brisés. 《Doulè a Prale, Ou pap swiv li.》 Chrismy Augustin (Mwen panse a Nou, men an Franse) |
Details
AuteurÉcrivez quelque chose à votre sujet. Pas besoin d'être fantaisiste, juste un aperçu. Archives
Mars 2019
|