Une communauté n’avance pas s’il n’y a pas d’objectifs transcendants. Trop souvent sommes-nous piégés par cette attitude à comparer les universités privées aux universités publiques en voulant dénigrer ces derniers alors que nous, étudiants privilégiés, n’affichons pas de comportements meilleurs ! Ainsi parlerez-vous de respect? Quelle est votre vision du respect? Est-ce celle là qui se cache derrière tant de barrières d’hypocrisies et de faux semblants ? Ces cas de bully dans les classes qui gâchent l’apprentissage alors que tout le monde a les mêmes droits de réussite ? Cet esprit de compétition instauré dans les préfacs finit par enlever toute forme d’humanité chez les élèves. Finissent- ils donc par tricher de vive voix, martyriser ceux -là les plus honnêtes en s’arrangeant en clan pour se moquer d’eux. Même notre liberté d’expression est bafouée, notre estime blessée (masisi pour les garçons respectueux, lesbiennes pour les filles de bien). Ces masques doivent tomber… A l’aide! Et tant de cas…
Ce phénomène “Krey” qui n’en finit pas. On veut initier tout le monde. Si tu fais la Sainte, on te ridiculise. Où est le respect ? Ne serait-ce pas ce genre de patrons qu’on diplômera plus tard et qui demanderont rançon à leurs laborieuses “esclaves” ? Dans une université privée, tant de mascarades, d’insignes, et de couvercles. On ne grandit pas. Où est la visée du succès? Les plus honnêtes ne sont pas premiers de classe. Cela enrage. Comment peut-on se taire si ces filles faciles se font courtiser par ces jeunes hommes qui ensuite vont le dire à tout le monde après l’acte sexuel. Quelle vulgarité ! Elles continuent à coucher partout en pensant que ça restera secret puis le lendemain matin, elles viendront lire l’évangile. Ma foi! Quelle semaine d’intégration pour les bleus? Parlez-moi de respect si les ainés ne se respectent pas ou ne respectent pas les bleus. Si une mère ne respecte pas ses enfants, la réciprocité sera choquante. On n’en peut plus de ces responsables de classe qui n’arrangent pas les choses de la classe. Ces responsables qui agissent comme nos politiciens. Où sont passés nos responsables d’éthique et de morale, les comités centraux de discipline? Ces étudiants qui s’arrangent en clan qui pratiquent comme des gangsters pour effectuer leur pression psychologique. Ces avances de jeunes hommes irrespectueux qui n’en finissent pas. Université catholique=mœurs chrétiennes? Où sont nos superviseurs? Heure de l’étudiant? Combattons ce phénomène de <<Krey>> en créant des espaces où les étudiants peuvent trouver internet pour qu’ils puissent faire des recherches. Laissons l’espace de recherche être administré par un censeur sérieux. Employons un technicien d’informatique pour assurer des logiciels adéquats ou “up-to-date” .Construisons ce vivre- ensemble par des espaces d’apprentissage commun. Trop de sujets de conversation médiocres qui entraînent à la négativité. Repoussons la médiocrité dans notre enceinte et chantons avec fierté l’hymne de notre école. Redonnons à notre vie sa vraie valeur! Bonne année à tous!
3 Commentaires
Pardonne-toi, toi-même Pardonne-toi pour tous ces jours où tu as failli à la tâche d’être la personne que tu aurais dû être. Pardonne-toi d’avoir infliger autant de déception à ceux qui t’aiment parce que tu as manqué à leur appel alors qu’ils étaient dans le besoin ou parce que tout simplement tu n’as pas suivi le chemin qu’ils auraient voulu ou pris en compte leur conseil. Pardonne-toi d’avoir dû apprendre certaines leçons tout seul, ou encore d’avoir créé ton propre chemin. Pardonne-toi d’avoir choisi de prendre certaines chances sans demander aux autres leur avis. C’est comme ça que le caractère se construit. C’est ainsi que tu deviens TOI-MEME. Pardonne-toi pour tous ces mots qui ne sont pas sortis de ta bouche. Tu avais peur ? Tu t’étais sous-estimé? Pardonne-toi pour ces moments de silence que tu as orchestré alors que tu aurais pu dire quelque chose. Pardonne-toi d’avoir failli maintes fois à la belle tâche de te sauver toi ou certains amis juste parce que tu n’avais pas le courage qu’il fallait pour faire entendre ta voix. C’est de cette manière que tu apprends le pouvoir de la parole. C’est de cette façon que tu apprends que le silence ne sauve pas toujours. Pardonne-toi pour toutes ces fois où tu as manqué un but. Pardonne-toi de ne pas être riche ou marié ou fameux ou encore d’être obèse alors que « être fit » est la mode. Pardonne-toi d’être différent, d’avoir des attirances différentes, d’être homosexuel ou asexuel de rêver de « sexe » assez souvent. Pardonne-toi d’être normal ou atypique. Pardonne-toi d’avoir pensé que les choses étaient faciles, que la vie était facile. Tu n’auras pas toujours ce que tu veux directement au moment voulu. C’est ainsi que tu apprends ce qu’est la patience. C’est de là que tu connaitras finalement l’importance de la foi. C’est de cette manière que tu apprendras l’art d’attendre. Pardonne-toi pour toutes ces fois où tu as oublié ta propre valeur Lorsque tu es resté dans cette relation qui t’a causé tant de peine, lorsque tu as offert ton cœur bien emballé avec des guirlandes…à cette personne afin qu’il le brise une cinquième fois. Te souviens-tu de cette fois où tu t’es laissé guider par d’autres personnes aveuglément ? Te souviens-tu de cette fois où tu te souciais grandement des mensonges que l’on faisait circuler à ton propos ? C’est de cette façon que tu seras TOI, que tu apprendras à T’AIMER. C’est ainsi que tu sauras que tu es important même si personne ne te le dit. Pardonne-toi. Réveille-toi. Recommence. Vis, Aime, Pratique le Respect, Lis, Amuse-toi et Apprends. Autrement Pardonne-moi. Chrismy AUGUSTIN [=∆^∆=] X FAR Combien de fois avez-vous déjà été choqués par l’immensité des dégâts que peuvent engendrer les insécurités chez quelqu’un ? Combien de commentaires absurdes lancés à l’égard de votre corps vous ont frappés de plein fouet ? Combien de jours avez-vous consacré à rêver de pouvoir changer une ou plusieurs parties de vous-même ? Si vos réponses à chacune de ces questions est supérieure à zéro, alors cet article est pour vous.
Que cela vous concerne directement ou que vous ayez été témoin de ce genre de situations, prenez quelques minutes afin de vous joindre à nous pour un petit rappel sur quelque chose dont tout le monde parle mais que peu de gens maîtrisent véritablement : la confiance en soi. Je voudrais commencer par parler de moi-même avant d’en arriver aux autres. Non seulement parce que je ne veux pas traiter ce sujet de manière impersonnelle et abstraite, comme lorsqu’on essaie de décrire un pays qu’on a jamais visité. Le fait pour moi d’être passée par là me permet de comprendre globalement tout ce qu’on peut penser et ressentir dans ces moments. Mais aussi parce que j’aimerais montrer qu’on peut les dépasser. Je me souviens avoir commencé à prendre conscience de mes différences le jour où un garçon m’a demandé, assez fort pour que tout le monde entende bien sûr, de combien de mois j’étais enceinte. J’avais 9 ans. Un bon appétit, c’est ce qui m’avait mis dans cette situation d’après moi. Et plus le temps passait, plus les commentaires, les comparaisons, et les situations embarrassantes renforçaient mes croyances. Je ne ressemblais pas aux filles des magazines, je ne ressemblais pas aux grandes vedettes de cinéma donc je manquais forcément de ce que ces filles possédaient. Et ainsi débute la longue quête de « ce que je dois avoir et/ou devenir pour être belle ». Si vous avez eu des insécurités à un moment de votre vie, vous savez qu’il s’agit là du commencement de la fin. Un cercle vicieux car cette quête est plutôt la recherche de « ce que je n’aurai et ne serai jamais ». On se tue à essayer de ressembler à des modèles, à les idéaliser mais surtout à se dévaloriser du même coup, jusqu'à se détester et même passer à côté de sa vie dans les cas les plus flagrants. J’ai vu des filles refuser de profiter de la plage à cause du regard des autres, s’affamer pour perdre du poids, se tenir voûtées pour dissimuler leur visage militairement occupé par l’acné. J’ai moi-même eu des torrents de larmes après avoir accidentellement fait sauter la fermeture éclair d’un jean qu’on venait tout juste de m’offrir. Oui, je me sentais comme une bombe, et dans le mauvais sens du terme, prête à éclater. Mais le jour où j’ai pris conscience que j’étais la seule à décider de ce à quoi je devais ressembler, que je ne pouvais être qu’une seule personne : <<moi-même>>, a été le jour où j’ai mis fin à ce cercle vicieux. Et tout le monde en est capable. Les mauvaises plaisanteries, les phrases blessantes seront toujours là, mais leurs effets sur vous deviendront nuls. Certaines connaissances ne peuvent pas s’empêcher de commencer leur conversation par ce genre de remarques déplacées sur notre physique, mais l’important c’est qu’à présent, elles n’ont plus d’emprise sur notre façon de nous voir nous-mêmes. Il n’existe pas, ou devrais-je plutôt dire, il ne devrait pas exister de caractéristiques fixes qui détermineraient si oui ou non une personne est belle. Nous sommes si différents les uns des autres, chaque personne est unique et, par conséquent, belle à sa façon. L’essentiel c’est de s’accepter tel qu’on est. Iyanla Vazant rappelle que « La première étape pour apprendre à s’aimer est de se regarder tel qu’on est, et de s’accepter tel qu’on est, aujourd’hui même ». Vous avez certainement dû le remarquer, ces derniers temps de nombreux personnages publics se battent pour que les différences soient célébrées au lieu d’être discriminées, pour que la diversité soit représentée et valorisée dans les médias. Winnie Harlow, Ashley Graham, Stacey McKenzie, Jessamin Stanley, Turia Pitt ne sont que quelques noms que l’on relève parmi ceux qui se sont consacrés à la destruction des limites imposées par la société. N’est-ce pas le bon moment pour nous aussi d’embrasser notre identité et d’encourager les autres à faire de même ? Chanel Horowitz |
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Mars 2019
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