Vous la remarquerez le plus souvent avec une coiffure en queue de cheval, vous adressant un franc sourire et vous appelant "les enfants"! Pour l'équipe d'Intermed, elle représente bien plus qu'une coordonatrice d'honneur, eh oui Milady Auguste est la maman du journal de la FMSS! Etudiante en médecine, Milady pose son empreinte dans le monde de la littérature, un monde qu'elle explore avec ses textes sur Intermed, Ayibopost et même dans le mileu de la danse et de la chanson. Si elle ne porte pas la blouse blanche, elle se munit de sa plume pour nous faire découvrir les merveilleuses facettes des mots avec la parution de son roman. S'il y a quelque chose qu'elle n'hésite pas à partager, il s'agit bien de sa passion pour les livres et l'écriture. Aujourd'hui Intermed honore sa lady...
-Nous connaissons Milady Auguste comme coordonnatrice d'honneur d'Intermed, pré-interne, romancière en herbe, créatrice de "Drama chez les blouses blanches " et auteur des scripts des spectacles de l'Ecole de Danse Joëlle Donatien Belot. Qui se cache derrière cette panoplie de talents ? M : (rires) Certaines personnes pourraient penser que je suis quelqu’un de compliqué. Mais en fait, je me trouve très simple : je suis une personne très passionnée avec un tempérament bien trempé . Je dis très souvent ce que je pense et ceci sans mettre de gants et des fois cela me met dans de grands pétrins (rires). Très sensible,trop même ,c’est pour cela que je me forge le plus souvent une carapace . Romantique, loyale, une passionnée de littérature qui dévore les livres, idéaliste sur certains bords, perfectionniste et exigeante parfois, très curieuse et observatrice. J’adore voyager et je suis une mordue de l’aventure. -Comment a été ta rencontre avec l'écriture ? M : Cela remonte à l’école secondaire, plus particulièrement en 6e. J’avais écrit ma première nouvelle à l’âge de 11ans et demi : "Un rêve devenu réalité", un texte rempli de fautes d’orthographes qui au fond n’avait rien d’extra, mais j’aimais la sensation libératrice éprouvée en écrivant. C’était un moyen de m’exprimer, de rêver, de me créer un monde rempli de possibilités. Mon premier texte à succès a été écrit tout de suite après. J'avais entre 12-13 ans; "Alex et Jen", c’est un roman que j’écrivais en épisodes dans des cahiers quadrillés. Les filles de ma classe de l’Institution du Sacré Cœur les lisaient avec avidité. Elles me pressaient de continuer et répétaient qu’elles aimaient l’intrigue. Donc je n’arrêtais pas d’écrire d’une part car je voulais satisfaire mon lectorat et d’autre part pour cette sensation magique que je ressentais. J’adorais créer mes personnages et les voir évoluer. L’écriture était devenue ma drogue, une partie intrinsèque de ma personne que je ne pouvais pas abandonner. -Tu es en pré-internat (classe de 6e année) et être étudiante en médecine demande une bonne gestion de l'emploi du temps et certaines fois, on s'éclipse pour d'autres activités. Comment as-tu su faire l’équilibre entre l'écriture et les études ? M : Je pense que le fait d'avoir commencé à écrire des histoires depuis à l’âge de 11 ans et demi m’a donné une sorte d’habitude et une capacité à pouvoir gérer études et écriture. Bizarrement, l’écriture n’a jamais représenté un poids pour moi. C’est quelque chose que je fais spontanément. J’ai toujours su faire l’équilibre. Ecrire me vient spontanément, c’est mon monde, c’est ma détente. Quand j’écris quelque chose c’est par pur plaisir, c’est un moyen de me déconnecter du stress quotidien qui des fois, accompagne les études médicales. Et je dis souvent ceci : « je ne saurais être Milady Auguste sans ma plume. Tout comme je ne saurais être Milady Auguste sans être médecin ». Ce sont deux aspects intrinsèques de ma personnalité. -As-tu reçu le support de tes proches en te consacrant à cette passion ? M : Oh oui : Mes amis, ma famille, particulièrement mes deux parents . 1) Mon père est également écrivain (même s'il refuse de publier ses œuvres (rires),donc il m’encourageait souvent à m’exprimer sur papier, me conseillant d’améliorer mon style et ceci depuis toute petite. Mais un jour quelque chose d’extraordinaire se produisit; après avoir lu le premier jet de mon tout dernier roman qui sera bientôt publié, il m’a dit cette phrase : ‘’ Tu as de qui tenir’’ et a ajouté :‘’ Tu es maintenant prête’’. A cette minute j’ai su que j’étais prête à lancer officiellement ma carrière d’écrivain. 2) Ma mère est mon héroïne, mon poto mitan celle qui me pousse toujours à avancer, à croire en moi, à travailler dur et fort pour atteindre mon objectif. Pour elle, c’est une fierté de dire que sa fille est écrivain et qu’elle va être finalement publiée (rires). -Actuellement, tu prépares la publication de ton roman, quand aurons-nous le privilège de le découvrir ? M : (grand sourire) Oui en effet, en ce moment je suis dans la phase d’édition qui demande beaucoup de travail. Vous aurez officiellement le privilège de découvrir en mon roman "Le Tunnel" au printemps 2018. Mais un extrait du premier chapitre sera disponible dans le 9e numéro de la revue "Legs et Littérature". Ce 9e numéro porte pour thématique « Littérature, Religion, Culture de la Caraïbe » et sera disponible à Livres en folie le 15-16 Juin 2017, donc si voulez avoir une petite idée de ce qui vous attend, je vous conseille d’acheter cette revue afin que vous puissiez lire l’extrait du chapitre 1. Vous ne serez pas déçu ! - Raconte-nous un peu plus de "Le Tunnel ". Qu'est -ce qui t'a inspiré à l’écrire ? Serait-il tiré d'histoires vécues ? M : (grand sourire) ‘’Le tunnel ‘’ a eu pour source d’inspiration, toutes les conversations que j’ai entendues chez mon père sur : les légendes haïtiennes, le vodou, la politique. Il raconte l’histoire de Mélodie Devillefort, une haïtienne de 22 ans étudiant l’ethnologie à la Sorbonne qui reçoit une vidéo posthume de son oncle, un chercheur haïtien lui disant qu’elle est en danger. Mélodie se rend compte que son oncle a été assassiné dans le cadre de ses recherches, recherches tournant autour d’un médaillon qu’elle porte autour de son cou depuis toute petite. A partir de là, elle retourne en Haïti pour découvrir ce qu’il en était de ces fameuses recherches/fouilles archéologiques. -Ce roman, t’a-t-il donné du fil à retordre lors de sa rédaction ? Combien de temps cela t'a pris de l'écrire ? M : J’ai commencé à écrire le premier chapitre de ce roman au second semestre de ma 2e année de médecine, j’avais 21 ans à l’époque (rires). Je n’avais pas une idée fixe de ce qu’il allait devenir, mais je savais uniquement que cela aurait rapport aux fouilles archéologiques et aux légendes Haïtiennes et que le personnage principal s’appellerait Mélodie. Au total ,cela fait 4 ans depuis que je bosse sur ce livre. Je sais que cela surprendra plus d’un : 2 ans d’écriture et de recherches, plus de 6 mois d’attente des résultats du concours Deschamps 2015, puis plus de 6 mois d’attente supplémentaire pour qu’une maison d’Edition accepte le manuscrit et finalement, la grande phase d’édition avec mon éditeur. En effet, on ne devient pas du jour au lendemain un écrivain : cela demande beaucoup de travail, de passion, de patience, de persévérance, et aussi un grand support moral, surtout un grand support moral! - Parle-nous de tes personnages. Sont-ils des répliques des membres de ton entourage ou sont-ils complètement imaginaires ? Quel est ton personnage préféré ? M : Mes personnages sont définitivement inspirés des membres de mon entourage. Dans ce roman j’ai trois personnages préférés : 1) Mélodie car en fait elle est juste un aspect de ma personnalité 2) Kaicha Brown 3) Raphael Etienne. Pour ces deux deniers, vous devrez lire le roman pour savoir pourquoi je les adore autant (rires) -Ton style est-il influencé par d'autres auteurs ? M : Bien sûr, car avant tout pour devenir un bon écrivain il faut beaucoup lire. BEAUCOUP lire, j’insiste dessus. Dans ce roman vous allez percevoir une certaine influence de Dan Brown et Gary Victor, mais il y aura bien entendu la signature typique de ma plume. Car en tant qu’écrivain on est bien entendu influencé par pas mal d’auteurs, mais il y a quelque chose de typique à soi-même que l’on ne retrouve pas chez les autres. -Tu as participé au concours Deschamps en 2015 avec ton roman. Comment as-tu vécu cette expérience ? M : Concours Deschamps 2015 a été vraiment une expérience hors du commun. Ça a été le premier concours littéraire de grande envergure auquel j’ai participé. Le lauréat du concours devrait avoir son manuscrit publié en 1000 exemplaires. J'avais pour objectif de remporter le premier prix et voir mon roman être publié. Mais mon manuscrit qui àl’époque s’intitulait : "Le Triangle et Le Cercle" a été parmi les finalistes du concours. Je ne vais pas vous le cacher, j’ai pleuré comme un bébé quand j’ai vu que je n’étais pas sortie gagnante du concours. Mais lors de la cérémonie de la remise du prix, je me suis rendue compte que j’étais la plus jeune participante du concours, je n’avais que 23 ans, et qu’être finaliste à 23 ans du concours Deschamps signifiait beaucoup. Cela signifiait que j’étais remplie de potentiel. Mais quand même je me sentais perdue, de là il fallait que je trouve un plan B pour être publiée, il fallait que je me trouve une maison d’édition ce qui n’était pas du tout évident , ni facile. -As-tu débuté sa rédaction en prenant connaissance du concours ou serait-ce une œuvre qui te tenait à cœur ? M : ‘’ Le Tunnel’’ est une œuvre qui me tenait à cœur. Sa rédaction a débuté bien avant le concours Deschamps comme je te l'ai dit tantôt. Le manuscrit au départ s’appelait "Le Triangle et Le Cercle", et j’ai participé au concours avec ce premier jet de mon roman. Par la suite, lorsque la maison d’édition Legs Edition a accepté le premier jet du roman, le travail d’édition a débuté ce qui impliquait de retravailler les chapitres et bien sûr trouver un nom plus commercial pour le produit fini, d’où le titre ‘’ Le Tunnel ‘’ qui fait référence aux fouilles archéologiques, aux énigmes et la progression du personnage Mélodie face à la découverte du sujet des recherches de son oncle. -Te voici auteur des scripts des spectacles de danse de l’école Joëlle Donatien Belot. Tu t'attales à une nouvelle tâche tout en élargissant des horizons. Comment vis-tu cette nouvelle aventure ? M : (grand sourire) Ecrire les scripts des spectacles de danse de l’école de Joëlle est pour moi un honneur. L’aventure a débuté en juillet 2016 quand Alexandra Belot m’a contactée pour écrire le script du premier spectacle officiel de la compagnie de danse. Je ne m’y attendais pas et cela a été pour moi une marque de confiance énorme. Alexandra savait lire mes textes sur Ayibopost et elle a dit qu’elle aimait mon style. DIX a été pour moi un challenge car d’une part c’était écrire une adaptation moderne des Dix hommes Noirs d’Etzer Vilaire, un classique et d’autre part parce qu'un script n’est pas un roman. Le script d’un spectacle de danse te demande d’être à l’écoute des chorégraphes. Et j’ai adoré l’expérience de laquelle j’ai beaucoup appris. En décembre 2016, le jour du spectacle, j’ai été plus qu’émue car j’ai réalisé que notre travail d’équipe a donné un résultat époustouflant. Après avoir lu l’article du Nouvelliste sur DIX qui le qualifiait de spectacle unique, j’ai su que j’avais relevé mon challenge (rires). Peu après, Joëlle m’a elle-même contactée pour le spectacle des Juniors ‘’ Anacaona’’ qui se fera le 23-24 juin , un autre script que j’ai adoré écrire, cela me donnait l’opportunité de donner une voix à Anacaona, racontant elle-même son histoire, en mélangeant des faits historiques à la fiction. Je vous invite tous au spectacle ! Vous allez adorer! (rires) -Quels sont tes projets en ce qui a trait à l'écriture ? M : J’en ai plein ! En plus d’être à la phase d’édition de mon livre , je suis : 1) En ce moment je suis en train de travailler avec le groupe AKOUSTIK, car en plus d’être écrivain, je suis devenue parolière ! Les membres, Edler et Joël m’avaient contactée et disaient qu'ils aimaient mon style en lisant mes textes sur ayibopost. Ils ont alors voulu que je les aide à écrire certaines chansons. J’ai bien entendu accepté ! Avec deux autres jeunes auteurs : Michael Julien Paxon ( eh oui, votre autre coordonnateur d’honneur ! ) et Sally Riché, je fais partie de ce petit groupe dynamique de paroliers aidant Elder et Joël, les membres d'Akoustik. Ceci représente pour moi une expérience incroyable ! J’apprends beaucoup d’AKOUSTIK et de mes deux autres collaborateurs et je peux vous assurez que vous aurez une très belle surprise car l’album d’AKOUSTIK sera vraiment du tonnerre ! 2) La compagnie de danse de Joëlle a un autre spectacle en décembre et j’ai commencé avec la première fiche technique des personnages du script. 3) Je commence déjà à jeter des idées sur papier pour le tome 2 de mon roman, donc cette fin d’année 2017 ne me sera pas de tout repos ! (rires) -Tu es Milady la romancière et Dr Auguste! Si tu avais un jour à choisir entre l'écriture et la médecine que choisirais tu? M : (rires) Je pense avoir répondu indirectement à cette question au début de l’interview en disant que je ne saurais être Milady Auguste sans ma plume. Tout comme je ne saurais être Milady Auguste sans être médecin. Ceci est indissociable, de ce fait il n’y a pas moyen de choisir. -Tu as mentionné Gary Victor antérieurement comme influence. Penses-tu un jour figurer dans la liste des écrivains de la littérature contemporaine haïtienne? M : Oui, c’est l’un de mes objectifs. -A quand une reprise de Drama chez les blouses blanches pour le plaisir des lescteurs d'Intermed? M : Peut-être au cours du mois d'octobre prochain! -Quel conseil partagerais-tu avec un jeune qui voudrait se lancer dans l’écriture ? M : Crois en toi et poursuis ton rêve d’écrivain, tout en sachant que le parcours sera par moment difficile, car pour devenir un bon écrivain : il faut savoir travailler son style, avoir assez de sagesse pour recueillir le bon côté des critiques et bien entendu lire le plus d’auteurs que possible. Mais le plus important, écris sur ce qui te passionne, écris avec ton cœur, écris des textes pouvant toucher les gens, les apporter une nouvelle connaissance ou tout simplement un message de réconfort. Ecris pour inspirer les autres. Le coin de Milie -Auteur préféré? M : J’en ai plusieurs, (rires) : JK Rowling (qui a marqué mon enfance et adolescence), Paolo Coelho, Dan Brown, Gary Victor, Yanick Lahens, Lyonel Trouillot, Alexandre Dumas ( père et fils) , Guillaume Musso, George Sand, Colleen Hoover -Livre préféré? M : J’en ai plusieurs : Le Petit Prince de Antoine de St-Exupéry, la Saga d’Harry Potter de JK Rowling, le Symbole Perdu de Dan Brown, Les trois Mousquetaires de Alexandre Dumas Père, LA dame au camélia d’Alexandre Dumas fils, Le sang et la mer de Gary Victor, L’alchimiste de Paolo Coelho, Ugly Love de Colleen Hoover -Citation favorite? M : ‘’ She Believed she could, so she did! ‘’ de R.S. Grey -Plus grand rêve? M : #1 New York Times Best-Selling Author -Café ou thé? M : Café !! (Rires) -Meilleur souvenir? M : Mon premier voyage en Europe seule. J’avais 18 ans, et j’avais vraiment la sensation de partir à l’aventure . -Côté cœur? M : (rires) Je préfère garder ma vie privée, privée . -Tu te vois comment dans 10 ans? M : (rires) hmmm dans 10 ans j’aurai 35 ans, donc je me vois déjà # 1 New York Times Best-Selling author , excellent médecin pédiatre, mariée avec mon âme sœur, et mère d’au moins un enfant. Toujours en train de voyager par-ci par-là pour donner des conférences. -Un "must read" pour nos lecteurs? M : L'alchimiste de Paolo Coelho et bien sûr mon livre! C. Raphaëlla Lopez, DCEM1
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Dans le cadre d’une campagne de formation réalisée par l’organisation LuxAID à la salle de conférence du MSPP sis à la rue Saint-Honoré, à l ’hôpital militaire, INTERMED, le journal de l’Université Notre Dame d’Haïti a décidé d’interviewer deux représentants de Lux-AID : DR. Luxamilda JEAN-LOUIS (la présidente) et un étudiant en 3eme année de médecine à l’UNDH-FMSS Alejandro De Litchienco COBY (le vice-président),dans le but de se renseigner sur leur implication dans le social ainsi que dans l’éducation environnementale et sanitaire au bénéfice de la jeunesse Haïtienne.
Selon ces deux membres de Lux-AID, l’éducation sanitaire et environnementale est un besoin primaire pour la société haïtienne, où les maladies infectieuses font rage à cause d’une mauvaise interaction de l’haïtien avec son environnement, un déterminant crucial qui influe sur l’état de santé de la population. D’après eux, les jeunes devraient contribuer à améliorer la situation d’Haïti par l’instauration de la santé préventive. Voyons voir ce qu’ils ont dit à ce sujet . INTERMED : Pouvez-vous nous dire en peu de mot ce qu’est Lux-AID? Lux-AID : Lux-AID est une organisation qui œuvre dans l’éducation sociale et paramédicale, existant depuis bientôt deux ans, qui est là pour promouvoir la santé, former et aider les jeunes au sein de la société sur le plan social et sanitaire. Dans les autres pays, on accorde beaucoup d’importance à la formation des jeunes et à l’éducation sanitaire et rarement en Haïti, c’est la raison pour laquelle on s’investit dans cette initiative. INTERMED : Qu’est ce qui vous a poussé à prendre cette initiative et pourquoi ce nom? Lux-AID : Dans notre pays on s’accroche le plus souvent à la médecine curative, et les maladies infectieuses tuent des milliers de gens. Nous pouvons dire qu’en mobilisant nos jeunes à s’attarder un tout petit peu sur la médecine préventive, nous pouvons stopper certaines pathologies. En ce sens, on les encourage à être des citoyens conséquents et responsables, s’engageant dans l’amélioration du système sanitaire en Haïti. Étant l’avenir de demain, les jeunes doivent t être avisés , ils doivent connaître leur droits, leur devoirs, et leur limites afin de s’investir dans le pays. Par l’éducation, nous pouvons réduire au moins d’un % les problèmes que confronte notre pays comme le taux de mortalité élevé. C’est la raison pour laquelle nous avons mis sur pied des campagnes concernant :
Lux-AID : Notre objectif est de sensibiliser les jeunes sur l’importance de protéger l’environnement tout en essayant d’améliorer les conditions sanitaires de notre pays, réduire le taux de mortalité et de morbidité. INTERMED : Si votre objectif est de former la population, quels sont les moyens dont vous disposez pour élargir le cadre? Lux-AID : Pour le moment, on vise les jeunes comme les universitaires, c’est pourquoi nous faisons alliance avec le SMAH œuvrant dans la médecine sociale, qui vont sensibiliser les jeunes sur les déterminants de la santé à savoir l’environnement, le mode de vie etc..ainsi que sur l’importance de la médecine préventive. On les apprend comment poser les premiers gestes face aux situations d’urgence et porter secours aux personnes en détresse, que ce soit à des connaissances ou à des inconnus. On pense que cela contribuera à améliorer la qualité de vie et des soins dans le pays. Plus tard, on élargira le cadre en sensibilisant les adultes et même les petits enfants en kindergarden juste sur comment se laver les mains. INTERMED : Concernant les journées de formation que vous avez projetées , pouvez-vous nous dire un peu plus sur cette activité? Lux-AID : Dans les séances de formation, on a le SMAH qui fait l’éducation environnementale et sanitaire. On a aussi la Croix Rouge qui sensibilise les jeunes sur l’importance du don de sang. Enfin Le CAN (Centre Ambulancier National) qui apprend aux jeunes les premiers gestes en secourisme. INTERMED : Vous avez déjà eu plusieurs séances de formation, était-ce satisfaisant? Lux-AID : Nous pouvons dire que nous sommes satisfaits, vu que c’est notre première initiative. Arriver à sensibiliser deux personnes c’est déjà quelque chose et la manière dont ils ont réagi lors des premières séances prouve qu’ils ont au moins retenu quelques chose. On attend juste en retour que les mobilisés sensibilisent leur pairs à ce sujet. INTERMED : Quels sont vos projets à long terme et à court terme? Lux-AID : Pour le moment on termine avec les séances de formation et pendant les vacances on aura des séances de formation en secourisme plus poussées et des formations en soins pré-médicaux comme : faire une suture, mettre un sondage vésical, faire un pansement compressif, passer un tube naso-gastrique. Enfin savoir les gestes de base en pratique médicale, surtout pour les universitaires. INTERMED : merci à vous et bonne chance dans vos projets! Harrigan Joanna Don Aika |