Certains diront qu’elle est une fille dynamique, autoritaire, bourrée d’énergie. D’autres ajouteront qu’elle ne mâche pas ses mots . Mais beaucoup se rejoignent en disant d’elle qu’elle est une fille hors du commun. Oui, Isabelle Mercy est une fille particulière. Elle peut aisément passer, dans une conversation, de talon aiguille à ballon de foot. Et c’est cette fille authentique, unique qui vient juste de placer son nom dans le livre de records Guinness de la FMSS. Isabelle Mercy est LE responsable sportif de sa promotion. Une toute première à la FMSS. Ainsi , Isabelle Mercy a accepté de répondre à quelques questions : "-Alors Isabelle, tu es responsable sportive de ta promo. D’où t’est venue l’initiative ? Pour commencer il y a mon amour pour le sport en général, mais le football en particulier. Je ne critique pas le travail de mes prédécesseurs, mais je pense que je saurai faire mieux. Et pour réussir quelque chose il faut d’abord l’aimer. Il faut la passion. Et moi j’ai cette passion pour le sport. Donc je me suis dit, pourquoi ne pas me proposer. Et la classe m’a choisie. -Comment ont réagi les gens après ta victoire aux élections ? J’ai eu à faire face à plusieurs types de réactions. Il y a des personnes qui m’ont félicitée sincèrement. Mais il y en a d’autres qui me regardaient de façon dédaigneuse. Koman yo fè vote yon fi pou poste sa...? Je l’ai dit dans ma classe. Nous sommes au XXIe siècle, ce qu’un homme peut faire une femme le peut aussi. Et assez souvent elle le fait mieux. -D’après toi, pourquoi est-ce que ta promotion t’a choisie ? Il y a plusieurs points qui ont joué en ma faveur. Isabelle est une fille très différente des autres filles. Ce n’est un secret pour personne. Quand il y a des matches à la télé (en bas, à la cafétéria) je suis une des rares filles nan mitan yon paket gason. Donc, ma promotion sait que je suis une mordue de sport. Ensuite il y a l’envie de faire quelque chose de nouveau. C’est la première fois qu’une fille se propose au poste de responsable sportif de promo. Pourquoi ne pas tenter l’expérience avec moi? De plus , mon discours a épaté la classe. -Depuis quand aimes-tu le sport ? Depuis 1998, j’avais 6 ans. Epok Brezil t’ap pran kal nan men Lafrans. -D’où est né ton amour pour le football ? Tout ce qui est sport m’attire. La gymnastique, le volleyball… Mais le football… J’ai grandi en apprenant à aimer le football. Ma maman est plus calée que moi en matière de sport. Donc, contrairement à certaines petites filles qu’on élève en les faisant regarder Blanche neige ou Cendrillon ; moi on m’a élevée dans une ambiance de foot. Et dès mon jeune âge je me suis rendue compte que c’était un sport passionnant. -Quel est l’importance du sport dans ta vie ? Ma vie se résume à la fac et la maison. Le sport m’a beaucoup aidé. Je suis assez souvent dépressive. Le sport m’aide à ne pas sombrer totalement. Je ne fais pas que regarder les matches, je les VIS (rire)… je ne vois pas comment formuler ça autrement. Le sport est ma cure. -Est-ce que tu pratiques un sport ? Non, malheureusement … (rire)… Mais j’aurais aimé être footballeuse. -Quelles sont tes équipes favorites ? Clubs et sélections nationales ? Pour les clubs, il y a le Barça (bien entendu) et le PSG en France. Pour les sélections nationales, il y a « MA » sélection nationale, Haïti, et l’Argentine. -Quel est ton joueur de football préféré ? Je n’ai pas de joueur préféré contrairement à ce que beaucoup pensent. La personne qui m’a fait aimer le football est Ronaldinho. Il m’a fait aimer tour à tour le Paris Saint Germain et le Barcelone. Puis , Messi est entré dans ma vie… -Quel est ton joueur de foot préféré à la Fac ? Palito !! Zefirin Haendel. -On dit que le sport est une affaire d’homme. Comment conçois-tu cette phrase ? C’est un cliché que j’aimerais défaire. Le sport n’a pas de sexe comme il n’a pas d’âge. Pour moi le sport est un pont qui réunit toutes les couches de la société, tous les âges… Tout moun ka renmen spò, kit li fi kit li gason… D’ailleurs il y a des équipes sportives féminines. Assez souvent, on pense que les filles qui pratiquent et aiment le sport sont des garçons manqués. Mais ce n’est pas toujours vrai. -Est-ce que tu es garçon manqué ? Bien sûr, ça se voit. -Comment est l’ambiance sportive chez toi ? Je vis avec ma belle-mère et mon papa. Mon papa est aussi fan de Barcelone, mais il ne regarde les matches que lorsqu’il le peut. Mon petit frère, quant à lui, a toujours le nez fourré dans ses livres. Ma belle-mère, li pa nan bagay konsa. Donc c’est moi la malade de la maison. -Est-ce que le sport a déjà eu à interférer avec ta vie amoureuse ? Actuellement je suis célibataire. Mais quand j’étais en couple, oui. On se disputait à plusieurs reprises. Il était fan du Real Madrid et du Brésil, moi, du Barcelone et de l’Argentine (donc totalement opposés ,sportivement parlant). Nous avions ainsi pris la saine décision de ne plus parler sport. -Faut-il considérer comme un acte féministe ta nomination au poste de responsable sportif de promotion ? Pas du tout. Pour commencer je ne suis pas féministe. Je pense simplement que nous sommes tous égaux. Ce qu’un homme peut faire, une femme peut le faire aussi. Je ne me suis pas présentée pour démontrer une certaine suprématie de la femme… Je ne suis qu’une étudiante qui veut se mettre au service de sa promotion. -Un dernier message pour la communauté Notre-Damoise ? J’aurais aimé que l’on fasse de son mieux pour que la Faculté ait ses propres terrains de foot, de volley et de basket. Cela impliquerait moins de dépenses lors des championnats. Et cela améliorerait aussi la qualité de la vie sportive à Notre-Dame." Merci Mercy et bon succès Paul Edouard BARBOT DCEM I
4 Commentaires
On s’attendait à une rencontre époustouflante, à des tirs de feu, des passes sublimes, des dribles magiques. Bref à un match équilibré, un Classico digne des tenants de la Liga. Au lieu de ça, on a eu droit à un match à sens unique illuminé seulement par les actions de haut niveau du Barca et des buts de qualité.
Même privé de sa pièce maîtresse au coup d’envoi, le quadruple ballon d’or Lionel Messi, le Barca n’a pas tremblé face à l’adversaire et est allé remporter le succès au Santiago Bernabeu, le fief même du Real Madrid. Et dire que l’on s’inquiétait pour le Barca privé de sa star, remplaçant au coup d’envoi. C’était sans compter sur l’infernal duo Neymar-Suarez, en plus d’un Iniesta des grands jours et d’un Bravo imbattable dans sa cage. Le Real a été méconnaissable dans son antre au point que certains ont dit ironiquement que le Bernabeu était devenu le centre d’entrainement du Barca tellement la justesse, la technique en un mot, le tiki- taka cher à l’équipe catalane était au rendez-vous. 25 passes et un but Malgré un début de match encourageant, le Real laissait facilement au Barca imposer son jeu habituel. 10 minutes et les Merengue couraient incessamment après le ballon. Apres une série de 25 passes consécutives ayant duré une minute (on aurait cru un entraînement) l’assassin blaugrana, Luis Suarez ouvrait le score d’un magnifique extérieur du pied droit (0-1, 11e). Ensuite Neymar plutôt discret doublait la mise sur une passe d’Iniesta (0-2, 39e) Au retour des vestiaires, on attendait une réaction de la part des Merengue. On en a eu une toute petite. A la 47e minute de jeu, Marcelo tout près du but envoyait sa frappe trop croisée. Ensuite le Real ne faisait qu’assister,impuissant, à cette vague catalane qui déferlait en toute beauté dans son domicile. Suite à une talonnade en retrait de Neymar, l’inarrêtable Iniesta en profitait pour fusiller d’une frappe magistrale Keylor Navas. Sans pitié, Luis Enrique décidait de faire entrer l’Argentin, Messi, histoire d’apporter du sang neuf et de calmer le jeu. Et ce qui devait arriver, arriva : Messi trouvait Alba à la pointe de l’attaque qui lançait Suarez en une touche avant que l’Uruguayen ne vienne crucifier Navas (0-4, 74e) et enfoncer encore plus le Real sous les yeux de son public. La note du match : 7,5/10 Certes le Real était sur la lune en témoigne sa prestation piètre à titre d’exemple, sa star, Cristiano Ronaldo presque transparent, à l’image d’une équipe perdue, à la merci de l’ogre blaugrana. N’empêche que nos yeux ont été servis par des actions majestueuses, un jeu collectif séduisant, des buts sublimes. L’homme du match : Iniesta 8,5/10 On le croyait bon pour la retraite et le banc, et pourtant on a eu droit à un Iniesta de gala, un phénomène, un incroyable. Il nous a gratifie de sa technique hors-pair, d’une prestation grandiose. La preuve avec son but venu de nulle part et sa passe décisive pour Neymar. Il a encore prouvé qu’il fait partie des incontournables de l’équipe et que désormais il faudra compter sur lui comme titulaire au sein du milieu catalan où la concurrence déjà rude le sera encore plus en janvier avec la disponibilité d’Arda Turan. Tout ce qu’Iniesta touchait se transformait en or. Après cet attentat footballistique préparé en Catalogne et perpétré à Madrid par le club catalan, il est clair que des têtes vont tomber en janvier. 4-0 en faveur de FC Barcelone l’ennemi juré et le pire, à Bernabeu, ah non c’est le comble ! Après avoir dépensé des millions durant le mercato estival les fans du Real demandent et veulent des résultats surtout après une telle déroute, une prestation décevante de la Casa Blanca. On espère que la prochaine fois, on retrouvera le vrai Real, une équipe qui sait et aime attaquer, une machine à marquer, un «Hala Madrid» haut et fort clamé par les fans et non cette équipe désorganisée qui donnait l’impression d’être au Camp Nou à une séance d’entrainement du FC Barcelone. Qui s’en ira en janvier ? Cr7 restera-t-il au bout de son contrat ? Qu’en est-il de Gareth Bale isolé et on ne peut plus décevant ? En tout cas, à Madrid, la pression est au summum. Ce Classico restera dans les mémoires ; le prochain risque de faire déborder le vase et pourquoi pas redonner confiance ? Seul l’avenir nous le dira. La bataille ne fait que commencer ! Fabrice FILS AIME PCEM II |
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Juin 2018
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