Que ferait-on sans la science !? Que ferait-on sans ces innombrables cerveaux qui tentent chaque jour sans répit à trouver la façon la plus simple qui soit pour rendre notre vie meilleure ?
Dans cette aventure, ils ont pu déceler un remède pour une maladie qui fait rage : la typhoïde. Faisons un petit résumé de cette maladie et ensuite nous présenterons le nouveau traitement. La typhoïde, également connue sous le nom de « fièvre typhoïde » ou de « fièvre entérique » est une infection provoquée par la bactérie Salmonella typhi. Elle infecte chaque année des millions de personnes dans le monde et environ 200 000 d'entre elles en meurent. Le nombre de personnes qui y sont infectées chaque année est très faible en Amérique du Nord, mais la typhoïde est courante dans les pays en voie de développement. La plupart des Nord-Américains qui contractent la typhoïde sont infectés au cours d'un voyage dans les pays en voie de développement. Elle est généralement curable, mais certaines souches bactériennes deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques. Sans traitement, 10 % à 16 % des personnes infectées mourront de la typhoïde , nombre qui tend à descendre à 1 % lorsque les personnes sont traitées rapidement. Elle se transmet généralement par l'eau ou les aliments, sensiblement de la même façon que le choléra. Les personnes infectées excrètent des bactéries vivantes dans leurs selles et leur urine. Elles sont généralement contagieuses quelques jours avant de développer des symptômes et ne savent donc pas qu'elles devraient prendre des précautions particulières. Si elles ne se lavent pas correctement les mains, le bacille de la typhoïde peut être transmis aux aliments ou à l'eau et de là, infecter une autre personne. Il peut aussi être transmis directement de personne à personne par des doigts contaminés. Un chiffre bien plus important est que 3 % des personnes infectées, traitées ou non, deviennent des porteuses asymptomatiques de la Salmonella typhi. Cela signifie qu'elles continuent à passer des bactéries dans leurs selles pendant au moins un an, et souvent à vie, sans ressentir aucun symptôme de la typhoïde. Il existerait alors un petit nombre de porteurs de la typhoïde dans tous les pays. Les symptômes apparaissent généralement 1 ou 2 semaines après l'infection, mais peuvent prendre jusqu'à 3 semaines avant de se manifester. La typhoïde entraîne habituellement une fièvre élevée et soutenue, allant souvent jusqu'à 40 °C (104 °F) et un épuisement extrême. Habituellement on remarque une constipation, des douleurs d'estomac, un mal de gorge, des maux de tête, une perte d'appétit et une toux. Mais on peut aussi avoir dans le tableau clinique des cas rares de délire, de diarrhée, des saignements par le rectum, des taches roses temporaires sur le tronc et la poitrine. Généralement avec un traitement aux antibiotiques, les symptômes commencent à régresser après 5 à 7 jours, mais sans traitement ils continuent de s'aggraver pendant plusieurs semaines, et plus de 10 % des personnes non soignées peuvent mourir. Un petit nombre des personnes qui guérissent de la typhoïde peuvent avoir une récidive de leurs symptômes quelques semaines plus tard. Le second accès tend à être moins sévère que le premier et disparaît rapidement après un nouveau traitement. Le principal traitement pour la typhoïde, comme pour la plupart des autres maladies diarrhéiques, est l'utilisation d'une solution orale de réhydratation. La typhoïde est également traitée avec des antibiotiques (par ex. la ceftriaxone, la lévofloxacine, la ciprofloxacine) qui éliminent habituellement les symptômes en moins d'une semaine. Les personnes dont l'infection est grave peuvent également être traitées avec des glucocorticoïdes comme de la dexaméthasone. Mais suite à un résultat peu encourageant, les hommes de science, des chercheurs népalais et britanniques ont trouvé la molécule bactéricide qu’il fallait pour arrêter Salmonella typhi et l’ont annoncé dans la revue PLoS ONE. Eh oui, il s’agit d’un antibiotique de la classe des fluoroquinolones et ce dernier porte le nom de GATIFLOXACINE. Elle va permettre de mieux lutter contre la fièvre typhoïde qui touche chaque année plus de 20 millions de personnes surtout en Asie du Sud-Est et Centrale et en Afrique du Sud. Ces chercheurs ont comparé la rapidité à faire chuter la fièvre, causée par la bactérie auprès de 390 patients entre le traitement actuel avec la cefixime et la gatifloxacine. L’étude a été interrompue pour faire bénéficier tous les malades de la gatifloxacine en raison de sa remarquable efficacité : 1 % d’échec seulement contre 27 % pour la cefixime pour faire cesser la fièvre. Au final, la gatifloxacine s’est avérée capable de guérir les malades dans un pourcentage de 96,5 % contre 62,4 % pour la cefixime. La gatifloxacine présente d’autres avantages qui ont retenu les services sanitaires du Népal, un pays particulièrement affecté par la maladie : le traitement ne coûte que 1 dollar et ne dure qu’une semaine alors que la cefixime, une céphalosporine, doit être administrée pendant quatorze jours avec un prix total de 14 dollars. Le meilleur moyen de lutte contre la maladie reste cependant le lavage des mains pour couper court à sa transmission oro-fécale. Enfin les chercheurs pensent que cette nouvelle molécule est une arme précieuse contre la typhoïde qui ne cesse de faire des disciples et, malheureusement des morts, quand ces derniers ne se font pas traiter le plus tôt que possible. La typhoïde reste tout de même une maladie qui inquiète et ceci même la plus haute instance de santé qui est l’OMS. Nous attendons patiemment l’arrivée de la Galifloxacine dans notre continent en espérant pouvoir sauver le plus de vies possibles quand les nouveaux se présenteront. La science ne cessera jamais de nous épater alors sachez toujours comment l’user à votre avantage, pour le devenir de notre société. Source: https://www2.gnb.ca/content/dam/gnb/Departments/hs/pdf/fr/MaladiesTransmissibles/FichesDinformation/fievretyphoide-f.pdf https://santecheznous.com/condition/getcondition/typhoide https://www.sciencesetavenir.fr/sante/un-meilleur-traitement-contre-la-fievre-typhoide_23686 https://journals.plos.org/plosone/articleid=10.1371/journal.pone.0000542 Jean Duvenick Pharmacien Rédacteur du journal INTERMED de l’UNDH-FMSS
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