Bonjour, je m’appelle Véronique.
Je suis quelqu’un comme vous. Je n’ai ni tatouage, ni piercing exagéré, je ne bois pas et je ne fume pas non plus. Ma vie est en somme toute simple, je vis avec ma mère qui m’a élevée seule. Je viens de la racaille du ghetto de Martissant au fait, pourtant j’ai fréquenté l’école des sœurs la plus prisée de Port-au-Prince. J’ai eu une éducation parfaite, vous ne devinerez jamais mes basses origines. J’ai lutté dur pour avoir les bonnes manières. J’ai grandi dans la crainte durant mes 14 ans d’études classiques qu’on ne découvre pas le taudis où j’habite car je savais que je serais mal vue par mes soi-disant « amies » et leurs parents surtout. Mais je n’ai jamais eu honte de ma mère, je l’aime trop pour ça. Elle, c’est ma perle rare, la reine que je ne pourrai jamais être parce que je suis indigne. Pardon, excusez-moi, je m’égare, oui donc je disais, je suis Véronique et j’ai, semblerait-il, oublié de vous dire que je suis une pute… Non, non, ne vous méprenez pas, mon histoire n’a rien d’une histoire triste ou la maltraitance ou la mort de la seule personne responsable a fait basculer mon avenir. Non, non, si vous vous questionnez sur ma mère elle est toujours en vie, elle trime toujours ou encore plus, je ne sais pas, je ne suis pas restée pour voir sa misère et aussi pour qu’elle ne remarque pas à chaque fois ma honte d’être ce que je suis maintenant ou plutôt ce que je suis devenue. J’ai pourtant bien réfléchi avant de l’être. Je ne dirai pas que je n’avais pas le choix, je me suis juste pas donnée la chance de l’avoir, ce choix. Entre être une pute et ne pas l’être, j’ai pensé que ce serait mieux d’être une pute. Mon histoire est simple, j’avais 7 ans quand mon père quitta le foyer et 18 quand il entama une procédure judiciaire afin de se décharger de mes responsabilités parce que j’étais soi-disant majeure. Je m’en foutais royalement de ce connard tant que ma mère était là et subvenait à mes besoins. Après ma terminale, j’ai passé une année à ne rien faire, que me cloîtrer entre quatre murs pour ne pas me faire remarquer et ne pas me faire chahuter par le voisinage mais bon malgré tout, les commérages allaient bon train, surtout que c’était un luxe dans le quartier que de fréquenter une école comme celle que je fréquentais et ensuite se retrouver à trimer pour pouvoir faire des études supérieures. Je voulais être médecin, ah bon que dis-je, je le veux toujours. Cela a toujours été mon rêve et j’aurais fait n’importe quoi pour mon rêve, même me mettre à dos ma famille et la société en soi. Donc, comme je disais après une année « bêton » mon rêve s’enlisait un peu alors j’ai décidé de tout faire pour être médecin. Après 2 échecs cuisants à la faculté d’état, je me suis retrouvée ici avec vous à l’UNDH, mais ne pouvant pousser ma mère à payer cet écolage, j’ai tout d’abord commencé à travailler. Je m’y perdais, j’étais toujours en retard sur mes notes et je bâclais chacune de mes années. Pour remédier à cela, je me suis décidée à devenir ce que dans un langage courant à vous, vous appelez une « limena », mais je sais déjà que je suis une pute. Attention ! Je ne suis pas n’importe quelle pute! Je suis de celles qui le disent et je n’ai honte que face à ma mère. Je suis aussi de celles qui pensent qu’il faut essayer tous les moyens possibles pour accomplir son rêve. J’ai vu tant d’hommes défiler dans ma vie et dans mon lit, mais mon cœur n’a toujours pas aimé aucun, pourtant je le dis souvent ces mots « je t’aime ». Faux gémissements, faux semblants, faux rires et fausses joies. Je le cache bien ma nature, pourtant je suis parmi vous à la fac. Je fais la prostitution de mon sourire avec vous, une prostitution de fausses amitiés. Car au fond de moi je ne sais pas qui je suis. Je me cherche et je ne me trouve pas … Vous aussi, essayez, cherchez-moi, regardez partout je suis peut-être là mais sachez que j’ai vendu mon âme à mon lit.
1 Commentaire
Il est aimable à tout homme de se concentrer sur des sujets évoquant l'instinct de gouvernabilité pour bien s'évertuer dans le tremplin social. On a compris que l'évolution humaine ne peut pas fonctionner sans une organisation systématique. En outre, il faut se cogner dans l'ensemble des tâches dites accessibles aux conditions réactives. Donc, nous devons instituer une valeur pour nous adhérer à la bonne discipline.
La responsabilité, un atout à nos systèmes ne se construit qu'à partir de nos tendances. On cherche toujours à savoir quel mobile qui nous porte à délecter l'importance fondamentale de la responsabilité. On livre un combat de corps et d'esprit pour avoir un système organique résolvant la manière d'être à toute forme de présomption car la responsabilité est une force dans l'attente de ce que l'on veut et ce que l'on désire de construire ; un atout dans la survie et dans l'existence que l'on mène à tout bout de champ. La responsabilité incarne la bonne vision face à tout développement qui tiendra compte de nos systèmes. On s'ensuit à organiser la vie d'une façon particulière pour enfin s'attentionner sur des sujets propres à nos fonctions relatives. On s'ensuit à donner à notre vie toutes les allures distinctives pour se rendre compte que la responsabilité est source de bien dans la réelle nature de l'être responsable. On s'ensuit à reconnaître que la fleur. On s'ensuit à apprendre que la fleur jette ses pétales pour prendre vie sous d'autres formes et atteint la suprématie de son être dans un état de changement. Alors, la responsabilité fonctionne comme la fleur. Autant que vous auriez acquis la performance, autant votre responsabilité s'organise et devient organisationnelle. Ces pétales sont les idées et les pensées qui se jettent à tort et à raison pour se statuer. Chaque jour est un jour qu'en lui-même et ce que l'on a fait à sa signification propre. L'ouvrage de la bienséance est un outil de notre organisation, un outil dans la dynamique de notre conception chaque fois que l'on cultive au fond d'un système quelconque, quelque chose qui titille l'esprit. La responsabilité nous épate et nous fait vivre le présent à ses affections les plus douces. On est responsable de ce qu'on fait et on se charge de tout ce qui a de l'importance. Versez de l'eau sur le feu et vous l'éteignez. Allumez le feu et cela donne une orientation plus directe envers ce que l'on désire pratiquer et obtenir. En effet, on n’est tenu de reconnaître que l'être responsable, qui en lui-même, apporte un atout à tous ceux qui veulent bâtir un foyer lumineux et qui s'organisent pour la bonne cause. Alors, s'organiser, c'est bien élever la dimension vocationnelle de notre être face à la croissance de notre développement. - Théodore Pradieu "Mr Bob" Dans la nuit du lundi 4 février 2019, une nouvelle a connu une assez large expansion sur les réseaux sociaux et rapidement le lendemain, dans la matinée, beaucoup de théories circulaient concernant ce sujet. “Yon timoun fèt ak yon lòt nan vant li”, “Yon manman sot akouche yon timoun ki soti tou ansent”… En fait, ce phénomème bien que rare existe depuis plusieurs années et porte le nom de: Fetus in Fetu.
Tenant son étymologie du latin, “ Fetus in Fetu “ signifie directement :foetus dans le foetus…d’une manière péjorative, on peut dire que oui, en effet il s’agit d’un bébé ayant un autre bébé dans son ventre. Mais en fait, le (FIF) est une pathologie peu commune de développement dans laquelle une masse de tissu ressemblant à un fœtus se forme à l'intérieur du corps. Elle a une incidence de 1 naissance sur 500 000. Moins de 200 cas ont été signalés dans le monde. Pourtant, elle a été couverte depuis plus de 200 ans par un anatomiste allemand nommé Johann Friedrich Meckel1. Plusieurs théories sont proposées concernant l'embryogenèse. L'une est la théorie du tératome2 où la FIF est considérée comme une forme hautement différenciée de tératome mature. L'autre est la théorie des jumeaux parasites, selon laquelle FIF peut être un fœtus jumeau parasite se développant à l’intérieur du corps de son jumeau hôte. Le FIF résulte d'une embryogenèse anormale au cours d'une grossesse gémellaire monochorionique diamniotique3. Ceci est suivi par l’arrêt de la croissance du fœtus enrobé en raison d’un apport de sang inadéquat ou de défauts inhérents au jumeau enrobé. La plupart des FIF sont anencéphaliques, mais dans presque tous les cas, la colonne vertébrale (80-90%) et les bourgeons de membres (70-80%) sont présents. Lors du pliage ventral du disque embryonnaire trilaminaire, l'un des fœtus est enfermé dans son hôte en raison d'anastomoses persistantes de la circulation vitelline. Comme l'artère mésentérique supérieure se développe à partir de la circulation vitelline, ceci explique sa localisation rétropéritonéale4 la plus courante. Selon la littérature, d’autres sites comme l’abdomen et le scrotum sont aussi possibles. Parlant du scrotum, il faut dire que le FIF a un léger penchant pour le sexe masculin. Le signe le plus évident de cette anomalie est la présence de masse abdominale palpable ; d’autres signes plus rares ou moins évidents incluent la jaunisse, l’hydronéphrose, la détresse respiratoire et les vomissements… Il existe une controverse quant à savoir si FIF est une entité distincte ou représente un tératome hautement organisé. Le principal défi diagnostique consiste à différencier cette entité d’un tératome immature avec son risque associé de malignité. Un tératome est défini comme un néoplasme présentant un faible potentiel de malignité et composé de plusieurs tissus étrangers dans la partie à laquelle ils se trouvent. Il est souvent difficile de faire la distinction entre les tératomes et les restes vestigiaux qui résultent de tentatives avortées de jumeaux. Le spectre d'embryogenèse anormale au cours d'une grossesse monochorionique diamniotique comprend des jumeaux symétriques siamois, des fœtus parasites, des inclusions embryonnaires fœtales et un tératome organisé. Une dernière caractéristique importante utilisée pour distinguer le FIF du tératome est la présence d’une colonne vertébrale. l'identification d'une colonne vertébrale sécurise le diagnostic de la FIF et différencie cette entité du tératome. L'identification de la colonne vertébrale indique que le développement fœtal du jumeau inclus doit avoir progressé au moins jusqu'au stade de la strie primitive pour développer le précurseur de la colonne vertébrale (le nom m’a malheureusement fait faux bond). L'excision chirurgicale reste le traitement de choix et doit nécessairement etre réalisée avec une très grande délicatesse afin d’éviter le potentiel derangement aux structures avoisinantes. Les risques associés au FIF sont l'hémorragie, l'infection, les effets de masse et l'inflammation pleuro-péritonéale dûe à la fuite du contenu du sac. Le diagnostic est le plus souvent par imagerie. L'imagerie par résonance magnétique et l'ultrason ne présentent pas de rayonnement ionisant et constituent des modalités d'imagerie idéale. Grâce à sa grande disponibilité, à son coût peu élevé et à son imagerie en temps réel, USG est devenu l’investigation de choix pour le diagnostic des structures fœtales et diverses anomalies de croissance. Le FIF est une maladie rare et il n’est pas toujours possible de diagnostiquer en préopératoire. Elle porte également sur la possibilité de bénigne tératome à tératocarcinome. Donc, chaque enfant présenté avec une masse abdominale progressivement croissante avec investigations radiologiques et biochimiques non concluantes devrait être exploré. L’enfant doit être suivi car il y a des chances de récurrence d'un tératome mâlin après résection du FIF par la suite. 1Johann Friedrich Meckel von Helmsbach (né le 17 octobre 1781 à Halle et mort le 31 octobre 1833 à Halle) surnommé Meckel le jeune, est un anatomiste allemand et, avec Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, l'un des pères fondateurs de la tératologie. 2Les tératomes sont des tumeurs complexes possédant certaines composantes cellulaires apparentées à l'activité normale de plus d'un feuillet embryonnaire. 3un seul placenta pour les deux fœtus, et deux poches amniotiques. 4Le rétropéritoine est la partie de l'abdomen en arrière de la cavité péritonéale. Il contient des organes des appareils urinaire et digestif ainsi que des vaisseaux et nerfs à destination de l'abdomen Chrismy Augustin (DCEM3) |
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Mai 2019
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